Je me demande si M6 a prévu quelque chose pour les téléspectateurs qui auront réalisé le grand schelem en ayant regardé TOUS les épisodes de « l'amour est dans le pré », de juin à septembre, malgré leur lassitude compréhensible devant des soirées du lundi d'une nullité de plus en plus ahurissante.
Je fais partie de ces gens...
J'ai donc assisté au début de la fin de l'aventure pour les agriculteurs qui n'avaient pas encore laissé partir leurs prétendantes.
Dans la catégorie, « nous les reverrons au bilan »...
Malgré tous les espoirs que je plaçais en la somato-psychothérapeute show-woman à ses heures, Alexis « plus amoureux de l'amour » et surtout de lui-même que ses prétendantes, terminera l'aventure, seul, car tout ceci manque diablement d'admiration. En plus, il n'est arrivé que quatrième à sa compétition de trial, légitimement perturbé par le départ de Joëlle que cette discipline a a priori beaucoup ennuyé. Alexis devrait être ravi, faute d'images nous l'avons vu tenir sur sa moto durant de longues minutes, ce qui nous a permis de bien compatir avec ses admiratrices. Carole a eu beau tenter le tout pour le tout en évoquant la sexualité des bonobos, Alexis était trop miné pour comprendre la fine allusion.
Dans la toute nouvelle catégorie, « surprise sur le fil »
Nathalie, enivrée par les chèvres, le GHB de la campagne, plus que par Jean-Michel, quitte donc l'éleveur de bovins avec tout de même quelques regrets. Elle ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs, ce qui pour une fois est plutôt sain, et entend démarrer son histoire par de l'amitié avant de consentir à plus. La production aurait pu mettre « donne moi le temps » de Jenifer en fond sonore.
Karine Le Marchand nous a déjà promis un rebondissement inattendu « avant le bilan ».
Dans la catégorie « les reverrons-nous vraiment ensemble au bilan ? »
Philippe continue de filer le parfait amour avec Nina, dont j'ai observé avec attention le cou à la recherche d'une pomme d'Adam éventuel. Mais leur amour supportera-t-il l'éloignement ? Nous le saurons probablement lors de leurs retrouvailles dans la région parisienne chez la jeune femme, qui est maman, ce qui peut compter aussi.
Chez Fabien, Virginie, la prétendante éconduite, s'est trouvée une famille et des amis à défaut d'un amoureux, et nous la reverrons à coup sûr au bilan parallèle avec ses nouvelles connaissances qu'elle ne perdra pas de vue. En revanche, je suis moins confiante pour la relation du jeune homme, extrêmement casanier, avec Séverine. Il lui impose son feuilleton, « Walker Texas Ranger », sa façon de vivre, et reste mutique quand elle lui demande de s'exprimer sur ses sentiments. En plus, sa belle-famille lui préfère l'autre prétendante, ce qui n'aide pas. L'éleveur la suivra chez elle, mais ne lui promet pas en attendant de grandes déclarations par téléphone. A l'inverse de Jean-Michel, ces deux-là vont sans doute trop vite, sans pourtant s'emballer, ce qui est d'autant plus triste.
Dans la catégorie, « nous savons déjà qu'ils seront au bilan ensemble »
Les beaux-parents et la famille de Sylvain, surtout sa fabuleuse sœur, adorent Valérie, qui correspond si bien avec l'esprit de la famille, et qui est capable de dresser des tables dignes d'un 10/10 dans une version routier d'un « dîner presque parfait ». Là bas, on parle déjà mariage dans un avenir proche et pourquoi pas un bébé, tout en restant vivre chez les parents de Sylvain, qui sont si sympas.
Ce n'est pas parce que ça ressemble à mon pire cauchemar et que j'ai envie de vomir à chaque fois que Sylvain galoche Valérie, que cette histoire n'est pas belle et authentique.
La semaine prochaine, les effectifs seront à nouveau scindés en deux pour deux épisodes de découverte de l'univers de l'autre et de voyage en amoureux, à l'issue desquels je l'espère, nous assisterons enfin au bilan pour le plus grand plaisir du petit ami psychopathe de Céline.