Je ne sais pas pourquoi ce long métrage du réalisateur anglais Danny Boyle (Petits meurtres entre amis ; Trainspotting ; A life less ordinary ; Slumdog millionaire) ne m’avait pas emballé au moment de sa sortie en salle.
Mais je ne regrette pas, car c’est un bon DVD quand on est bien équipé.
Cette histoire vraie est tirée du roman autobiographique Between a rock and a hard place d’Aron Ralston.
Ingénieur et alpiniste en solo dans les canyons de l’Utah à ses heures perdues, il se retrouve prisonnier d’un précipice entre deux parois bien étroites pendant 127 heures, soit un peu plus de 5 jours, voilà pour la conversion.
Mais en réalité, elles se rapportent au moment où il part de chez lui en voiture, jusqu’à ce qu’il rencontre les premiers promeneurs après sa délivrance.
Prodigieusement campé par un James Franco (Spiderman) totalement barjo, on est captivé par ce qui lui arrive, d’autant plus qu’il est seul à l’écran, il fallait le faire.
C’est d’abord son mental d’acier qui m’a remuée. Parce que la situation ne fait que remettre en question le spectateur.
Mais également la manière assez excitée de filmer du réalisateur avec sa dose de flashbacks, de fantasmagories et d’hallus géniales.
La bande-son est, comme à son habitude démente, notamment avec ce morceau, qui colle cyniquement bien au contexte :
En définitive, efficace et sensiblement convaincue.