Après avoir vu le trailer de Paris, j’ai inéluctablement callé dans mon programme ce documentaire réalisé par Michael Rapaport et dont la date de sortie en France n’est pas encore arrêtée.
Le réalisateur est plus connu sous ses traits d’acteurs, notamment dans les séries Le Prince de Bel-Air, Friends ou encore Urgences, et dans 2 films de Woody Allen en ce qui me concerne. C’est son premier long métrage et qui plus est, un documentaire.
Direction le Queens au début des 9O’s, quand le hip-hop est en pleine effervescence.
Q tip & ses acolytes produisent à max et s’associent. Au départ à deux, avec Phife Dawg, puis à trois, avec Ali Shaheed Muhammad et parfois à 4, avec Jarobi.
Les archives au sein des Native Tongues font sourire, pour le style et l’ambiance de l’époque particulièrement masculine, à l’exception d’une certaine Queen Latifah.
On voit Q Tip digguer dans une boutique de vinyles à NY où il évoque SA trouvaille : l’album Drives de Lonnie Smith - dont je vous laisse reconnaître l’extrait suivant :
La chance du réalisateur est que les membres du groupe soient encore vivants. Sauf que, comme ils sont en froid, ils sont rarement filmés ensemble. Il a du recueillir chacun des témoignages, ponctués d’interviews de Common, Questlove, Mobb Deep, des Beastie Boys, de Pharrell …
On assiste ensuite à la véritable guerre ouverte entre Q tip & Phife qui peut se résumer à une histoire d’amour propre – regrettable, surtout que Q tip a failli empêcher la sortie du film - entrecoupée des problèmes de santé de Phife, ultra diabétique.
Pour les fans de Nike, concentrez-vous sur un plan où Q tip est filmé en pieds dans un studio d’enregistrement. Je n’en dirai pas plus – à part que la bande-son est signée Madlib.
Juste, en sortant du cinéma, je suis passée dans ce temple du disque qu’est Amoeba Music : un vrai bonheur.