Les marchés inquiets se précipitent sur la dette des Américains, Anglais et Allemands, entendais-je dire ce matin la BBC.
Du coup, ces pays paient leurs emprunts bien moins qu’ils ne le devraient. Ce qui est curieux pour l’Amérique et surtout l’Angleterre, qui sont dans une situation plus préoccupante que celle de l’Europe, prise globalement. (Le déficit de la zone euro est de 4% contre 10 aux USA, et 8,5 à l’Angleterre - An unpalatable solution)Quant à l’Allemagne, le statu quo lui est finalement extrêmement favorable. La panique actuelle abaisse le coût de sa dette, et dévalue sa monnaie. Si la Grèce n’existait pas le patron allemand devrait l’inventer ? Compléments :
- L’Allemagne a d’autant moins intérêt à une Europe unie que ça formidable économie ne le semble pas tant que cela (presque aucune croissance au précédent trimestre).