Comme vous l'aurez compris, j'aime la Provence. Je ne sais pas réellement à quoi tient cet attachement : les films de Marcel Pagnol? Les lettres de mon moulin étudiées en cours de français? Ou peut-être que je me suis trop souvent rêvée en Manon des sources sauvageonne et aussi belle qu'Emmanuelle Béart... Mais cette région a pour moi un véritable supplément d'âme, un je ne sais quoi de plus mais qui fait toute la différence. J'aime tant le chant des cigales que je trouve si apaisant, l'odeur de la lavande, les champs de tournesols, les villages et leurs vieilles pierres, l'accent chantant des habitants, le soleil qui brille si souvent, les tomates qui ont un autre goût que celui de la flotte... Un rêve? Une maison à construire ou bien à retaper dans cette région pour ensuite venir y passer de paisibles vacances... D'ici là, il faut simplement que je joue au loto. Très simple puisque je ne joue jamais!
Pour rester philosophique, il faut donc que je continue de rêver... Du coup, depuis que je suis rentrée, je me drogue en sniffant mes sachets de lavande (je ne cesserai de le répéter sur ce blog : le ridicule ne tue pas!) et je bois des litres et des litres de gambetta-limonade (rassurez-vous le sirop de gambetta est sans alcool) (d'ailleurs, je revis depuis que j'ai vu que je pouvais en commander par internet).
J'aimerais tant avoir des panneaux de signalisation de ce type dans ma ville (beaucoup plus glamour qu'un signalement d'un déménagement, vous en conviendrez) :