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Festival de Deauville 2011 - Carte Blanche à Jean-Charles De Castelbajac

Par Redac Cinéstarsnews

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Pour la première fois, le Festival offre une Carte blanche à une personnalité du monde des arts et des lettres qui fera découvrir et partager, à travers une sélection de films de son choix, sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle.

Le Festival de Deauville confie cette première Carte blanche au créateur français JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC.

Il  fera partager sa préférence de cinéma au travers d’une sélection de films :

ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra

LE GRAND SOMMEIL (The Big Sleep) de Howard Hawks

LA NUIT DU CHASSEUR (The Night of the Hunter) de Charles Laughton

LA PRISONNIERE DU DESERT (The Searchers) de John Ford

MACADAM COWBOY (Midnight Cowboy) de John Schlesinger

EDWARD AUX MAINS D’ARGENT (Edward Scissorhands) de Tim Burton.

Jean-Charles de Castelbajac est un créateur emblématique français, tant pour ses créations que pour ses oeuvres polymorphes. C’est un artiste tentaculaire à l’univers pétillant, coloré et ludique qui a révolutionné le monde de la mode et de l’art par ses détournements, ses appropriations et l’approche d’une dimension novatrice de la culture pop / rock.


Des vêtements fabriqués dans des matières détournées, des célèbres manteaux doudoune ou cartes postales, au poncho à deux places, en passant par les robes tableaux et graffitis, jusqu’aux pulls cartoons, toutes ses créations lui confèrent un univers unique et incontournable.
Artiste dont la mode reste avant tout le médium favori, Jean-Charles de Castelbajac est très tôt reconnu par la presse avec sa première couverture du ELLE et la une du WWD qui lui reconnaît le talent fou d’un « Courrèges des années 70 ». Une décennie plus tard, des collaborations symboliques avec Loulou Picasso, Ben, Gérard Garouste, Hervé Di Rosa… et des rencontres décisives avec Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat lui donnent une dimension consensuelle.


Quand le pape Jean-Paul II lui dira, en 1997 : « Vous avez utilisé la couleur comme ciment de la foi », suite à la création de vêtements liturgiques et des tenues pour près d’un million de jeunes des JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), un grand nombre d’artistes, notamment du monde de la musique, se tournent alors vers le créateur pour célébrer son talent : Madonna, Kanye West, Lady Gaga, Beth Dito, Katy Perry… Même le milieu du hip-hop le consacre créateur de la jeune génération en le baptisant « JC/DC ».
Les années 2000 voient les succès s’enchaîner à chacune de ses collections, et Jean-Charles de Castelbajac lance alors son idée de génie, inventant le concept du « LowcostLuxury » ou un design exceptionnel à un prix accessible par tous, ciblant ainsi un public nombreux et averti. De là verra le jour sa « seconde ligne » nommée « JC/DC by JC de Castelbajac », de son nom de guerre.


« Le cinéma américain a très tôt été l'une des pierres angulaires de mon imaginaire. La conquête, le désir, le pouvoir, le mystère et la peur, "la démesure du trouble" est mon lien à lui.
Les chefs d'oeuvres sont ceux de l'audace, de la différence, habités d'une dimension expérimentale et novatrice.
Le cinéma américain est immortel comme les fantômes qu’il projette dans le futur ».
Jean-Charles de Castelbajac


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