Trois points accumulés en trois matchs au sortir d’un nouveau nul face à Saint-Etienne (0-0), le bilan comptable est loin d’être fameux pour les hommes de Didier Deschamps. Mais prendre un train de retard en début de parcours devient une habitude.
Alou Diarra piétine avec Marseille (Source : AFP)
« L’OM n’a pas démarré » souligne Sports.fr ou bien «tourne au ralenti » pour France Football. Mais y-a-t-il réellement matière à s’inquiéter ? Depuis plusieurs saisons maintenant, l’ancien champion de France nous a servi, jusqu’à plus faim, le célèbre coup de la panne avant de relever la tête une fois la phase retour venue.
Des secondes moitié de saison en trombe
Résultat, les chiffres parlent d’eux-mêmes : lors de la saison 2008-2009, le club phocéen aborde la phase retour à la 5ème place pour finir au coude-à-coude avec Bordeaux alors qu’en 2009-2010, le club pointe en 7ème position au mois de janvier avant de finir sur le trône quatre mois plus tard.
Une tendance confirmée la saison passée avec une place en dehors du quatuor de tête à l’issue du premier acte, conséquence notamment d’une mauvaise de cinq matchs sans succès (Rennes, Nice, Auxerre, Lyon et Brest).
Diesel olympien et fausse inquiétude ?
Bref, le diesel olympien a besoin de temps pour chauffer et se mettre réellement au niveau des espérances, aussi grandes soient-elles, du public du Vélodrome. Une donnée que Didier Deschamps a sûrement dans un coup de sa tête tout en jouant habilement l’entraîneur déjà inquiet et miné par la passe délicate de son club.
Un sentiment que partage d’ailleurs le nouvel arrivant Jérémy Morel, étranger à cette spécificité locale : « Pour une équipe qui joue le titre, on est mal embarqués ». Et la saison est encore bien longue…
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