Les marchés financiers ne prennent pas de vacances. On se demande parfois s’ils ne le devraient pas. Entre le 21 juillet et le 22 août, le CAC 40 s’est effondré d’un peu plus de 20 %, passant de 3 780 à 3000 points. La menace d’une récession en Europe et aux États-Unis pèse sur l’ensemble des indices boursiers. Les indicateurs parus durant l’été ne sont en effet pas rassurants : chômage en hausse, confiance des industriels en baisse et croissance en berne.