Il n’y a pas si longtemps, le blog de Comptoir des Cotonniers (marque de vêtements) a buzzé à cause de cet article. Et, même si j’étais d’accord avec la quasi totalité des commentaires postés, je me suis enervée et ai dénoncé leur hypocrisie. Oui j’étais aussi mal lunée.
Mais pas que.
On ne va pas se mentir, les femmes, à l’heure actuelle remplissent les poches de la presse féminine qui donne une si bonne image d’elles-mêmes.
Je me demande bien, souvent, pourquoi je suis féministe alors que la quasi majorité des femmes ne l’est pas et qu’il faut lutter, non pas sans elles, mais CONTRE elles.
Les communautés féminines sur le web abordent, dans leur immense majorité, des sujets intimes ou futiles ; les enfants, les amies, la mode. Je gère de très grosses communautés féminines qui n’abordent jamais aucun sujet de société ou politique.
Je ne tolère pas – et ne l’ai jamais fait – malgré l’explication du conditionnement – de voir autant de femmes se vautrer dans la niaiserie, le futile et en plus pleurnicher qu’on ne les prenne pas au sérieux. Je n’en aurais personnellement rien à faire si cela n’influait pas sur ma propre condition et celles des gens que je respecte.
Alors l’explication est claire ; les femmes n’ont aucune conscience de classe. Marx se retournerait dans sa tombe rien que d’y penser. Sauf qu’il y a un moment où on peut et on doit, la leur faire acquérir à coups de pieds au cul. Gentil, le coup de pied, mais ferme.
Parce qu’il n’y a plus l’excuse en France – tout au moins pour les femmes navigant sur les réseaux sociaux – de ne pas savoir, de ne pas se cultiver, de ne pas pouvoir. Quelqu’un qui est occupé à chercher comment finir le mois, a clairement autre chose à faire que de s’intéresser à sa condition et à la classe à laquelle il appartient. Pas la fille qui fait du haul. (du haul bon dieu, on est en rendu là ? « bonjour je m’appelle Priscilla-Marie et je vais ouvrir devant vous un carton contenant des fringues »).
La solution ? Je n’en ai aucune. Sauf à cesser de trouver des excuses sempiternelles aux filles qui persistent à se conduire éternellement selon des codes sociaux féminins, en bégayant que « ouhlala non non pas féministe ».
Nota : la nouvelle mode est de parler de magazine frais et décalé. Cessons le foutage de gueule : mode, make up, garçons c’est décalé ?