Écrit par Mutations
Lundi, 22 Août 2011 07:31
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Les trois femmes appartiennent, apprend-on, à une église dite de réveil appelée «Les guides de l'univers» dont le siège se trouve au quartier Makèpè. Selon les déclarations des trois femmes, la petite Abigaïl était malade lorsqu'elle leur a été emmenée par sa grand-mère. Elles ont procédé à diverses séances de prières durant des semaines. «Elles ont expliqué que l'enfant souffrait d'une maladie mystique qui ne pouvait être soignée que par la prière», confie un officier de police à la Drpjl. Mais Abigaïl Engomè n'a pas pour autant retrouver la santé.
La petite va finalement rendre l'âme la semaine dernière. Sans informer la famille de la défunte, les trois dames procèdent à son inhumation au quartier Pk 23, sur le terrain appartenant à Jacqueline Tsengan. «Ce qui nous intrigue dans cette affaire, c'est le fait d'inhumer la petite sans en informer les parents au préalable. A croire qu'elles voulaient cacher quelque chose», poursuit notre source.
A la question de savoir pourquoi elles ont agi sans le consentement des parents de l'enfant, les trois femmes vont déclarer aux enquêteurs qu'elles ont procédé ainsi après avoir reçu «le message de Dieu». Les parents, informés, vont saisir la police. Et c'est le commissariat du 10ème arrondissement qui se saisit de l'affaire. Après l'obtention des premiers éléments de l'enquête, les trois complices vont être transférées à la Drpjl sur les instructions du commissaire Oumarou, avant leur déferrement. Deux d'entre elles sont des repris de justice.
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