Les écolabels
Le bio se distingue principalement par ses labels. En effet l’habit ne fait pas le moine, ainsi un produit se revendiquant comme tel doit apporter des preuves. Pour cela ils font appel à des organismes qui certifient selon leurs cahiers des charges. Par exemple, le label Cosmébio, qui est obligatoire, œuvre à rendre les soins de la peau plus riches en ingrédients naturels (95% minimum), ingrédients issus de l’agriculture biologique (95% minimum), le reste étant des produits de synthèse dont la toxicité a été testée. Plus généralistes, on retrouve NF Environnement et Ecocert qui visent à limiter l’impact des industries et encourager les pratiques responsables, en vérifiant la traçabilité des produits.
Et les parabènes ?
Globalement, les cosmétiques bios sont sans parabène, silicone ou paraffines, des produits qui sont jugés toxiques pour la santé. Ces conservateurs protègent des bactéries et moisissures, si bien que 80% de nos produits d’hygiène en contiennent. Il a été prouvé que le parabène, consommé en grande quantité, soit responsable d’allergies, cancers et dérèglements hormonaux. Le 11 mai 2011, l’Assemblée Nationale a voté en faveur d’un projet de loi interdisant son utilisation sur le marché de l’hygiène-beauté. Un chemin vers la disparition des produits non-bio ? Pas sûr, car le gouvernement est contre, et toutes les marques vont devoir modifier la composition de leurs articles, ce qui provoque une vague de mécontentement chez les non-bio comme chez les non-bio.
Personnellement, je suis pro-bio et anti-parabène. J’ai d’ailleurs un petit coup de cœur pour la marque SO’BiO étic©