Chef d’entreprise et philanthrope, Dominique Ouattara est longtemps restée en dehors de la carrière politique de son mari. Depuis l’élection de ce dernier à la tête de la Côte d’Ivoire, la donne a changé et la nouvelle Première Dame ivoirienne tente de mettre son influence au service des causes qui lui tiennent à coeur.
Très engagée auprès des enfants démunis, Dominique Ouattara a consacré ses premiers pas de First Lady aux combats qu’elle porte depuis plusieurs décennies via sa fondation Children of Africa, active dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.
Mais le rôle d’une Première Dame est forcément plus exigeant et formel que celui d’une présidente de fondation et Dominique Ouattara doit ajuster sa présence et prouver aux Ivoiriens sa présence à leurs côtés.
Et le pari est plutôt réussi jusqu’à présent puisque Dominique Ouattara a su se rendre populaire en assistant les victimes d’inondation à Abidjan, en prenant la défense d’un pasteur agressé, ou en aidant les sinistrés d’accidents de la route.
Sa première sortie internationale aux côtés de son mari lors du sommet du G8 français était également un point de passage attendu par les observateurs du monde entier. Avec la première dame française Carla Bruni Sarkozy et d’autres femmes de chefs d’Etat, elle s’est engagée en faveur de la lutte contre le Sida en Afrique, et particulièrement contre la transmission mère-enfant du virus.
Dans ses déplacements en province, Dominique Ouattara apprend également à se faire apprécier : il y a une semaine encore, dans la province d’Attécoubé, elle a su se montrer à l’écoute de la population locale, se joignant à une prière commune pour la paix lors d’une célébration religieuse organisée pour la fête de Pentecôte.
Elle avait déjà ravi les cœurs des Ivoiriennes à l’occasion de la fête des mères à Abidjan, en offrant des cadeaux à des centaines de mamans, à qui elle avait dit son admiration pour être parvenu à traverser la crise post-électorale qu’a connu son pays.