Et au passage, pour les quelques remarques sarcastiques entendues ici où là, le Stade de Reims, c'est quand même six titres de champion de France (1949, 1953, 1955, 1958, 1960 et 1962), deux Coupes de France (1950 et 1958), deux finales de Coupe des Clubs champions (1956 et 1959) contre le Real Madrid et l'ossature de l'équipe de France dans les années 50-60 avec les Kopa, Fontaine, Piantoni, Batteux, Marche, Hidalgo, Sinibaldi, Jonquet etc. Ok, ça ne date pas d'hier mais bon...
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Content de voir aussi que les news publiées sur lequipe.fr par un certain PGB (mais qui ça peut bien être…) ont été largement retweetées et « facebookées » (ICI). La preuve qu’un sport comme la CO peut intéresser et, comme beaucoup d’autres disciplines, mériteraient une plus large exposition.
Petit rappel pour les non initiés
La course d'orientation, c'est quoi ?. - La Course d'Orientation est un sport reconnu de haut niveau par le Ministère des Sports. La Fédération Française compte plus de 7000 licenciés. Les orienteurs découvrent au dernier moment l'itinéraire auquel ils vont être confrontés et sur lequel il devront valider tous les postes (balises), le plus rapidement possible. En plus de courir vite (dix fois médaillé dans des Mondiaux d'orientation, le Suédois Jorgen Martensson vaut 2h12' au marathon), les champions doivent quasi instantanément déterminer le meilleur itinéraire d'un point à un autre en tenant compte des dénivelés ou de la nature de la végétation rencontrée (la ligne droite est ainsi rarement le chemin le plus rapide...). Sprint, moyenne distance, longue distance et relais sont les quatre titres décernés dans les grands rendez-vous. La course d'orientation de compétition n'a rien à voir avec son image traditionnelle mais est un réel sport de très haut niveau avec des athlètes qui s'entraînent plus de 25 heures par semaine. La CO est particulièrement prisée et développée dans les pays nordiques.
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Si vous vous demandez pourquoi Bubu est une des chouchoutes de ce blog, je vous invite à relire une chronique parue sur lequipe.fr dans ma vie d'avant... Ca s'appelait "Pas de mal à se faire du bien", c'est ICI et vous comprendrez mieux la dimension sportive mais surtout humaine de cette jeune femme.
Une fois encore je vous incite fortement à aller lire son site internet. www.oliviermarceau.com Inimitable et vraiment très drôle. Extrait de la dernière news d'Olivier : "Ne revenons donc pas sur ce début de saison calamiteux en terme de récits sur mon site, il m’a manqué quelques belles contre performances, quelques branlées mémorables pour les partager avec vous : les belles courses, les victoires, il y a toujours plein de monde pour les raconter c’est pas drôle, moi je préfère les résultats foireux dont personne ne parle, les fonds de classements vaseux, les désillusions notoires, eh oui il faut aussi en parler du sportif désabusé qui plante ses courses…"
Merci au passage à Jacky et Vanessa de www.triathlon-hebdo.com pour les photos et infos qui m’ont permis de glisser une news sur lequipe.fr ICI
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Même si j’avais bien évidemment un background dressage, pour être honnête, je me demandais ce que ça ferait de commenter de 9h30 à 17 heures le passage de 30 cavaliers, qui plus est dans un Grand Prix où tous effectuent la même reprise. Sentiment renforcé par les commentaires habituels de quelques personnes du genre « ah ouais, tu commentes le dressage… Eh bien bon courage ». Où l’impression de partir au casse-pipe. Eh bien très sincèrement, j’ai vraiment beaucoup aimé. A l'issue de ces Europe, si le piaffé, le passage, la pirouette, les lignes de changements de pieds un temps ou deux temps, les transitions montantes et descendantes ou encore la diagonalisation ou le rassemblé conservent encore une part de leur mystère, j'ai eu l'impression de suivre une formation en accéléré.
Le secret de ces disciplines basées sur un jugement humain et non sur un chrono, une longueur ou un chiffre, c’est d’avoir un spécialiste à vos côtés qui vous décrypte, qui vous explique et vous initie aux subtilités pour mieux comprendre ensuite la note obtenue. Un immense merci donc à Rémy Issartel, notre consultant dressage.
Pour info, je vous recycle ci-dessous des extraits de'un article que j’avais écrit dans ma vie d’avant, à L’Equipe. Un article paru en 2008 lors de la présentation du CDI de Lyon. Il évoquait déjà les clichés et les a priori véhiculés autour du dressage et qu’il s’agit aujourd’hui de faire tomber :
Souvent associé à une image vieillotte, le dressage présente pourtant pas mal d’arguments pour chasser les idées reçues.
« Rébarbatif », « pas un sport », « un truc de vieux »… Les spécialistes de dressage ont appris à encaisser les hâtifs et souvent obtus jugements de valeur sur leur sport. Engoncés dans leur queue de pie et affublés de leur haut de forme, les cavaliers de dressage s’affichent il est vrai loin des standards tant courtisés du « fun » et du « tendance ». « On laisse dire, raconte Maxime Collard, jeune fille moderne de vingt-deux ans, sixième de la finale de Coupe du monde des jeunes cavaliers 2007 et parfaite illustration que le dressage n’est pas réservé aux « seniors ». Généralement, ces critiques ne sont pas argumentées parce que les gens ne connaissent pas du tout notre sport ou alors n’ont jamais eu le ressenti de notre discipline. »
Pour ceux qui estiment que la notion de « sport » se mesure exclusivement aux litres de sueur versés et aux watts d’énergie musculaire, la jeune Maxime, partagée entre des études supérieures et sa pratique d’une discipline découverte à onze ans, apporte là aussi un élément en sa faveur : « Nous avons quand même un animal de 600 kilos sous la selle. Il y a donc forcément un rapport de forces. » « Le dressage, c’est un mélange de physique et d’artistique, précise Alain Francqueville, l’entraîneur national. Or, quand c’est bien fait, un peu à l’image de la danse et de la gymnastique, l’artistique masque la dimension physique, les gens ont l’impression que c’est facile. » A l’image d’un drive de Tiger Woods en golf, une reprise d’une championne comme Anky Van Grunsven donne en effet la même sensation de fluidité et d’aisance. L’erreur serait de penser qu’il s’agit juste de monter sur le cheval pour en obtenir la même prestation.
Les notions de programmation et d’évolution propres aux autres sports, est également essentielle en dressage. « Le cheval est aussi un athlète, éclaire Francqueville. Il est d’ailleurs considéré comme tel dans les règlements (notamment en matière de lutte antidopage). Il suit une préparation sur plusieurs années. On développe ses qualités musculaires ou de flexibilité de façon à avoir le plus d’expression possible. C’est l’apprentissage de tout un répertoire. Tout est également planifié physiologiquement pour arriver au pic de forme au bon moment. Comme un pianiste n’interprète pas un concerto tous les jours, un dresseur ne récite pas sa reprise quotidiennement. On passe par plusieurs périodes avec des thèmes de travail différents comme le souffle, la résistance, le tout en étant en permanence à l’écoute du cheval. »
Aujourd’hui, les adeptes de l’équitation sont convaincus de la « sportivité » du dressage. La progression du nombre d’épreuves organisées en France (2650 en 2007 contre 1660 en 2001) et surtout des engagements (plus de 25000 par an) en témoigne. Reste donc désormais à convaincre le grand public. « Tout d’abord, il faut de préférence aller voir le « produit fini », c’est-à-dire le haut niveau, conseille l’entraîneur national. Nous devons aussi faire un effort pour éduquer les spectateurs et aider à la compréhension de notre discipline. A l’étranger, le public est équipé de casques et entend les commentaires d’un juge. Quand les gens comprennent ce qu’ils voient, ils deviennent ensuite de vrais aficionados. »
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