Un goût de liberté

Publié le 22 août 2011 par Dodo44

Peut-on faire une prise de conscience majeure et transformer la culpabilité en liberté en une demi-heure? Un jeune homme me lança récemment ce défi, alors qu’il profitait de mon offre de 30 minutes de coaching gratuit au téléphone.

Précisons que tous les cas décrits dans cette catégorie, y compris celui-ci, ont été modifiés pour protéger l’identité de mes clients. En vous offrant l’essentiel de nos conversations, j’aimerais vous inspirer à célébrer votre vie à votre façon.

Illico, mon client potentiel m’expliqua son imbroglio. La culpabilité le rongeait. Depuis plusieurs mois, il investissait temps, sueur et argent à lancer sa nouvelle entreprise et, parallèlement, à régler les problèmes de santé de sa mère.

Moi : De quoi te sens-tu coupable? Lui : Ça fait des mois que je paye l’épicerie de ma mère, parce qu’elle n’a pas d’argent. Hier, j’ai passé la journée avec elle à l’hôpital. Le médecin veut qu’elle change ses habitudes. Et moi, je suis arrivé au point de ne plus pouvoir l’aider financièrement…

Moi : Que souhaites-tu pour ta mère? Lui : Qu’elle prenne soin de sa santé.

Moi : Quelle chose pourrait-elle faire en premier? Lui : Cesser de fumer!

Moi : Combien de cigarettes fume-t-elle par jour? Lui : Eh bien, hier par exemple, elle a fumé un paquet au complet!

Moi : Comment vis-tu cette situation? Lui : Ça me frustre en maudit. Je lui demande souvent d’arrêter. Mais elle ne veut rien savoir. À part moi, elle n’a personne. Et j’ai à peine de l’argent pour moi-même…

Moi : Sans argent pour manger, où ta mère trouve-t-elle l’argent pour fumer?

Silence au bout du fil.

Lui : Ayoye! Ça dégivre le pare-brise! Moi : Que veux-tu dire?

Lui : Je viens de voir ce qui se passe. Ma mère garde pour fumer l’argent qu’elle pourrait utiliser pour manger. C’est grâce à moi qu’elle a les moyens de fumer. Je suis certain qu’elle ne se laissera pas mourir de faim.

Moi : Comment te sens-tu maintenant? Lui : Je ne me sens plus coupable. Au contraire, je me sens… libéré!

Moi : Nos 30 minutes sont écoulées. Avec quoi repars-tu? Lui : Je vais aider ma mère par amour et non par culpabilité. C’est totalement différent!

Oui. On peut prendre conscience d’une vérité et transformer la culpabilité en liberté. Il suffit parfois d’un moment de réflexion et du goût de passer à l’action.

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