Prise de contact. Ces mots résument la session ordinaire du Conseil national de la Communication (CNC), tenue vendredi dernier à son siège à Yaoundé. Mgr Joseph Befe Ateba, récemment nommé à la présidence de cette institution par le chef de l'Etat en remplacement du regretté Félix Sabal Leko, a réuni ses collaborateurs, histoire de faire plus ample connaissance, mais également pour discuter des prochaines échéances durant lesquelles la responsabilité du Conseil sera engagée. Il s'agit en premier de l'élection présidentielle. Comme l'a souligné le président du CNC, « notre travail en équipe commence, et nous avons déjà sur la table une mission urgente : la distribution du temps d'antenne pendant l'élection présidentielle. Cela implique que, bientôt, nous devrions très rapidement tout mettre à l'œuvre pour proposer la répartition des tranches selon les partis politiques. »
Il a cependant rappelé aux membres du CNC de veiller à ce que la distribution de la parole se fasse selon les règles déontologiques et les lois de la République. Mgr Befe Ateba est par la suite revenu sur l'importance de l'institution dont il se trouve désormais à la tête, tout en décriant les critiques qu'elle a souvent essuyées. Il désire donc contourner cette image : « d'institution moribonde, sans emprise sur les événements et les acteurs de la communication [...] conseil purement figuratif », dixit le président du CNC. A cet effet, il a demandé à ses collaborateurs de se montrer déterminés tout en préservant un esprit d'équipe, et donner à leur structure ses lettres de noblesse.
Nettoyer en quelque sorte la presse de ceux qu'il a qualifiés de « mercenaires de la parole et de l'écrit », reste une des priorités de l'institution. Au-delà de l'élection présidentielle et de l'évocation des différentes missions du CNC, Mgr Befe Ateba n'a pas manqué de s'étendre sur ses nouvelles tâches. Après avoir exprimé sa gratitude au chef de l'Etat, il a remercié le secrétaire permanent du CNC, le Pr. Laurent-Charles Boyomo Assala, pour avoir veillé sur le Conseil pendant la vacance, suite au décès de Félix Sabal Leko. Prenant exemple sur son prédécesseur, il s'est dit déterminé à rendre au Conseil la place qui est la sienne au milieu des institutions de la République.
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