genre: policier
année: 1968
durée: 1h25
l'histoire: Une bande de truands, dirigée par Quinquin, attaque un fourgon protégé par les hommes de l'inspecteur Gouvion. Quinquin fait main basse sur une cargaison de diamants, avant de liquider quelques uns de ses complices, dotn Gouvion. L'enquête est alors confiée au commissaire Joss.
la critique d'Alice In Oliver:
Le Pacha, sorti en 1968, est la première mais aussi la dernière collaboration entre Georges Lautner, réalisateur de ce polar, et sa star principale, Jean Gabin. Ce film policier est un véritable classique du cinéma français.
En effet, Georges Lautner peut s'appuyer sur un casting en or: Jean Gabin (que j'ai déjà cité), André Pousse, incroyable dans la peau du grand méchant de service, Dany Carel, Robert Dalban et Maurice Garrel.
Impossible de parler du Pacha sans évoquer les dialogues, servis par Michel Audiard. Voici quelques exemples pris au hasard:
« Le jour où on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner ! »
« Tout le monde parle d'infarctus, de cirrhose, de cancer, ben moi j'dis que la pire maladie des hommes c'est de donner tout son amour à une seule bonne femme. »
« C'est un accident, un regrettable accident...
- La mort de Louis XIV aussi. »
« Dis donc, Ernest, entendons-nous bien. T'as besoin d'moi, j'ai besoin d'toi, on traite... Mais un casseur doublé d'une donneuse, tu voudrais tout d'même pas que j't'embrasse... Hein ? »
Pour le reste, Jean Gabin est fidèle à lui-même et incarne un flic (le commissaire Joss) à quelques mois de la retraite.
Mais avant de partir, Joss tient à venger la mort de Gouvion, un inspecteur de police abattu par une bande de truands.
A partir de là, Joss va mettre au point un habile stratagème, amenant deux bandes de voyous rivales à s'entretuer.
Seul petit point négatif, la musique, signée Serge Gainsbourg et son morceau, Requiem pour un con, envahit un peu trop ce polar.
Même Jean Gabin reste de marbre devant le chant chargé de colère de l'ami Gainsbarre. Cependant, ne boudons pas notre plaisir, Le Pacha reste un polar populaire, à voir et à revoir !
Note: 15/20