Vous pensiez que Metz avait tourné la page d’une éternité de politique de droite en élisant Dominique Gros (sans majorité dans les urnes cependant , ce qui devrait conduire le maire à un peu plus d’humilité envers l’opposition ) place d’armes ?
Une déception pour les messins qui l’ont bien fait sentir au maire au printemps dernier en étant à deux doigts de jeter l’ opprobre sur Metz en élisant une obscure candidate frontiste contre le maire cumulard aux cantonales. L’édile a alors promis qu’il allait tirer les leçons qui s’imposent de sa victoire aux allures de déroute.
Ses conclusions sont simples : pour être réélu dans une ville de droite en étant de gauche , devenons un peu de droite ! Passons sur la rigidité du maire en matière d’égalité entre hétérosexuels et homosexuels , après tout il vient d’un temps que les moins de 65 ans ne peuvent pas connaitre et où l’homosexualité était un tabou.
Par contre, il convient de dénoncer la Grosse schizophrénie envers les gens du voyage . Volontaire à son arrivée aux manettes de la capitale Lorraine, Gros avait promis une aire d’accueil pour cette population, se heurtant à une levée de boucliers pas toujours très républicaine dans le quartier de Magny qu’il avait promis d’outrepasser au nom des principes d’égalité, de liberté et de fraternité. Au nom de la loi aussi, tout simplement !
Aujourd’hui, changement de ton : le maire écrit au préfet pour se plaindre de l’occupation d’un champs à Magny par les gens du voyage. Alors, bien sûr , on va nous rétorquer qu’on ne peut occuper des terrains de manière illégitime ; néanmoins il faut rappeler que cet état de fait est la directe conséquence de l’inertie municipale.
Rassurons les gens de voyage : s’ils sont chassés de Magny ils pourront toujours se consoler avec notre fête de l’huma à nous , la fête de la mirabelle , cette fête progressiste qu’on nous envie tant.