De tous les pays européens, l’Allemagne est celui qui se montre régulièrement le plus strict sur la protection de la vie privée sur Internet. Nous l’avons vu notamment bloquer le déploiement de Google Street View, ou mettre en cause la légalité du système de reconnaissance faciale de Facebook. Cette fois, c’est le bouton « J’aime » du réseau social qui pose problème.
« Facebook peut tracer tous les clics sur un site web, voir combien de temps je suis dessus, ce qui m’intéresse« , explique-t-il. Et transmettre ces données aux Etats-Unis, sans l’autorisation des internautes concernés.
Interrogé par The Local, Facebook affirme respecter le droit communautaire. S’il reconnaît que le bouton « J’aime » permet de collecter des données comme l’adresse IP des utilisateurs, il assure que ces données sont supprimées après 90 jours, ce qui serait conforme aux standards de l’industrie.
En France, la loi CNIL de 1978 dit que les données collectées ne peuvent être conservées que « pendant une durée qui n’excède pas la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées et traitées« , ce qui laisse une certaine marge de manoeuvre.