Au risque de faire le post de trop sur « Fort Boyard », je profite du dernier épisode d'hier pour faire un bilan de la saison et exprimer ma profonde déception sur son issue.
Je n'attendais pas grand chose de la dernière équipe de l'année l'équipe, formée par Rebecca Hampton de « plus belle la vie », qui reste à jamais pour moi la femme qui invitait les protagonistes de « y'a que la vérité qui compte » à aller découvrir la vérité au fond du couloir en compagnie de ce pauvre Sam, aussi muet que Passe-partout dans « Fort Boyard » d'ailleurs, Laurent Kérusoré de la même série culte, Bruno Guillon, animateur radio, Antoine de Maximy, l'homme de « j'irai dormir chez vous », d'un comique dont le nom m'échappe et d'une animatrice de France 2 que je n'avais jamais vue. Dès le départ, j'ai été frappée par la bonne entente de l'équipe et son humour potache assez distrayant, qui changeait un peu de cette saison marquée par des candidats de mauvaise volonté.
L'équipe a presque réussi à décrocher les 7 clés, à une près cependant. Laurent Kérusoré m'a impressionnée en triomphant de la cellule pourtant physique des étriers, tandis qu'Antoine de Maximy m'a bluffée également en s'emparant aisément de la clé après avoir arpenté à grande vitesse la corniche extérieure du Fort, une cellule pourtant destinée à faire un prisonnier. D'autres ont essuyé de cuisants échecs, à l'image de Bruno Guillon, qui s'est chié dans la pourtant réputée plutôt facile cellule du tourniquet, le pauvre est tombé et a du se faire mal, ou de Rebecca Hampton, qui a été meilleure dans les jarres que l'ex Miss France trouillarde, mais qui a échoué à un cheveu aux cylindres.
De mon côté, à l'exception notable de l'intervention par deux fois de l'atroce cellule interactive, dont je suis prête à demander la suppression par pétition, j'ai été ravie de revoir mes cellules favorites : les jarres donc, les cylindres (mais simplement pour tenir mes statistiques de victoires, rien de pervers là dedans), la menotte (épreuve sadique pour garder prisonnière une candidate sans intérêt notable) la ventouse rebaptisée le musée, et même la lutteuse dans l'argile.
Les candidats ont par la suite continué avec brio leur « Fort » en ne laissant aucun prisonnier à l'espèce de mix de fantôme de l'opéra et d'Hélène Rollès qui hante la salle blanche...et les choses se sont plutôt bien passées durant les aventures. J'ai revu avec plaisir les brancards, une épreuve aussi hilarante qu'angoissante pour les candidats qui reçoivent dans un espace confiné des scorpions et des mygales sur le corps.
[Christophe Beaugrand a adoré inaugurer cette année l'aventure du brancard.]
L'équipe de « plus belle la vie » a cependant laissé quelques plumes lors de sa confrontation avec les maîtres du temps dirigés désormais par le Père Fouras et tout s'est aggravé avec la quête du mot code. Pourtant avec quatre indices, ils auraient du trouver facilement, mais comment souvent la profusion d'indications les a troublés et il faut le reconnaître le mot code, « niveau », n'avait rien d'évident. Ils ont donc échoué sans même pénétrer dans la salle du trésor, la honte...
Je m'attendais à un final feu d'artifice et j'ai été bien déçue.
Pour la partie bilan, il faudrait vraiment que la production dope ses candidats pour qu'ils affichent un peu plus d'enthousiasme et d'envie dans découdre dans le Fort. Ils ont peut-être hésité cette année à dépouiller un vieillard. Quelle drôle d'idée en effet que de souligner que l'or du Fort est celui du Père Fouras, qui cherche juste à protéger ses biens...
Du côté des épreuves, à l'exception très notable de la cellule interactive, qui aurait eu sa place dans l'émission quand Karen Chéryl présentait « Hugo Délire », les trouvailles de cette cuvée 2011 (« les brancards », « le téléphone »...) sont excellentes.