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Plain White T'S : Every Second Counts

Publié le 20 février 2008 par Eparsa

Depuis presque dix ans, les Plain White T’s ont joué dans des salles combles devant un public friand de leur énergie pop-punk.

Au cours de leur périple, démarré dans une cave de banlieue à jouer des reprises, les Plain White T’s ont énormément tourné (déjà quatre Warped Tour à leur actif) au point de devenir de véritables guerriers de la route. Avec “Every Second Counts”, son premier album pour une major, le groupe est sur le point de prendre une autre dimension. Qu’elle soit due à énormément de travail ou au destin, une chose est certaine : les Plain White T’s sont de passage sur Terre pour distraire.

L’histoire des Plain White T’s remonte à leurs années de lycée lorsque le chanteur Tom Higgenson est entré dans le fameux club rock le Metro et a vu son futur sur scène. Alors que la scène locale explosait au plan national via des groupes comme Smashing Pumpkins ou Veruca Salt, il a décidé qu’il était temps pour lui de concrétiser ses rêves. Armé de papier, d’un stylo et d’une guitare, Tom s’est attelé à la tâche, expérimentant avec des textes, des mélodies et un magnétophone 4-pistes, dans la maison de ses parents à Villa Park (Illinois). Dès qu’il s’est senti à l’aise en tant que songwriter, il a trouvé le courage de donner une cassette de ses chansons à Christian Lane, chanteur du groupe des années 90 Loud Lucy. “Il l’a écoutée, se souvient Tom. Je l’ai ensuite revu à un concert et il s’est rappelé de moi. Il m’a conseillé de m’enfermer dans une pièce avec une guitare pendant un an, ce qui a été très inspirant.”

Deux ans après avoir recruté quelques copains d’école pour monter un groupe, parmi lesquels le guitariste Dave Trio, les Plain White T’s, déjà entourés de fans glanés grâce à l’insolent talent de mélodiste de Tom Higgenson, jouaient à leur tour au Metro. “Avoir l’opportunité de nous produire devant des jeunes qui ne nous connaissaient pas a été une vraie chance, dit-il. Réussir à séduire de nouveaux fans, c’est de ça dont il est question. Depuis l’âge de seize ans, notre ambition est d’avoir du succès et de nous produire devant un public énorme.

L’industrie musicale s’est intéressée à leur succès, et après avoir écoulé des milliers de copies de leur premier album autoproduit de 2002, “Stop”, les Plain White T’s ont été signés par Fearless Records (label de Sugarcult, At The Drive-In et des Aquabats) qui a réédité ce premier disque en 2005 avec “All That We Needed”.


Avec “Every Second Counts”, leur premier album pour Hollywood Records qui paraîtra au Royaume-Uni le 10 septembre 2007, Tom et les autres continuent de changer des histoires personnelles en chansons universelles. Dans l’album, Tom chante à propos d’aventures qui démarrent et d’autres qui s’achèvent.

Au moment d’écrire ces lignes, le hit single “Hey There Delilah” est numéro 1 du Billboard Hot 100 aux USA et devrait s’imposer en Angleterre à sa sortie, le 3 septembre. “Nous savions que les gens allaient aimer cette chanson, déclare Tom, et c’est notre plus grand tube à ce jour.”

Dans une veine similaire, les textes de “Friends Don’t Let Friends Dial Drunk” mettent également en exergue le point de vue singulier de Tom sur l’amour et la vie, tandis que la mélodie vous aspire dans tous les sens du terme. “Cette chanson parle d’une fille qui ne m’appelait que lorsqu’elle était saoule, dit Tom. Sobre, elle ne voulait rien avoir à faire avec moi.”

Hate (I Really Don’t Like You”) est, selon Tom, “plutôt vindicatif, l’histoire d’une fille que j’aimais qui m’a largué alors que je n’étais pas si méprisable. Je me sens davantage comme si elle m’avait évacué…

Des chansons comme “Our Time Now” ou “Come Back To Me” vont même plus loin sur le plan émotionnel, tout comme “Write You A Song”, une des chansons les plus calmes du disque. “L’amour est ce que tout le monde souhaite, dit Tom. C’est ce qui obsède les gens et je suis comme eux. Les relations avec l’autre rendent fous parfois” Naturellement, cela soulève la question de sa propre vie sentimentale : “Disons que je ne sais pas si c’est de l’amour, mais qu’on s’aime bien comme dans la phrase ‘Celles que j’aime ne m’aiment jamais’.

Mais ne plaignez surtout pas les Plain White T’s. Comme le stipule le titre de leur disque, ce groupe fait que “chaque seconde compte” et semble apprécier tous les aspects de son ascension vers la gloire. “Les choses vont plus vite que prévu alors on agit avec prudence, conclut Tom. Mais on n’a pas l’intention de changer. Qu’on joue dans un petit club ou une grande salle de concert, on compte bien transpirer autant. Et si les choses prennent vraiment une ampleur considérable, on pourra peut-être avoir un light-show !”

  • Tom Higgenson (guitare/ chant)
  • Dave Tirio (guitare)
  • Mike Retondo (basse/ chant)
  • De’Mar Hamilton (batterie)
  • Tim Lopez (guitare/ chant)

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