genre: horreur, comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
Année: 2007
durée: 1h30
l'histoire: Il y a bien longtemps, la Terre traversa un nuage radioactif, transformant des millions d'êtres humains en zombies. Mais la compagnie ZomCom a mis au point un collier, qui permet de domestiquer les créatures. Le jeune Timmy se prend d'affection pour Fido, un zombie acheté par sa mère.
la critique d'Alice In Oliver:
Après Shaun of the Dead, le cinéma continue de servir quelques péloches horrifiques avec des zombies.
Preuve en est avec Fido, réalisé par Andrew Carrie en 2007, et dans lequel on retrouve Carrie-Anne Moss, une actrice peu habituée à sévir dans ce genre de production.
Le sujet de Fido est franchement original et intéressant. L'introduction du film a le mérite de nous présenter brièvement la situation.
Attention, SPOILERS ! Un nuage radioactif a transformé un grand nombre d'êtres humains en zombies sanguinaires et assoiffés de chair humaine.
Face à cette situation, une société secrète fabrique un collier révolutionnaire, qui permet de rendre les zombies dociles et obéissants.
Désormais, les créatures cannibales sont des êtres pacifiques, condamnés à effectuer les tâches ménagères.
L'être humain a enfin réussi à apprivoiser le zombie. A partir de ces différents éléments, Andrew Currie brosse le portrait d'une famille typiquement moderne, fière de ses préjugés et engluée dans une certaine routine.
Mais ce quotidien sans surprise va bientôt être bouleversé par l'arrivée de Fido, un zombie acheté en solde par la mère de la famille (Carrie-Anne Moss).
Pour Timmy, le jeune garçon de cette famille, Fido apparaît alors comme un nouveau compagnon de jeu. Malheureusement, le paternel ne partage pas tellement l'engouement de son fils et méprise totalement la créature.
A cela, ajoutez un décor représentant une ville isolée et protectionniste, et vous obtiendrez la caricature parfaite de notre société capitaliste, égocentrique et confinée dans sa solitude.
Tel est le propos de Fido. Certes, le sujet est traité avec une certaine légèreté mais Andrew Currie délivre une critique sociale intéressante.
Fido ressemble davantage à une comédie horrifique et à une satyre de notre société individualiste. Pourtant, malgré ses bonnes intentions, Fido ne convainc pas totalement, la faute à un manque évident de séquences gores et sanglantes. Il faudra attendre la dernière demie heure pour voir un peu d'action.
Ensuite, Andrew Currie n'exploite pas totalement un sujet pourtant prometteur. Enfin, l'humour du film manque parfois d'insolence, d'où le sentiment d'une production un peu trop polie. En l'état, Fido reste une série B sympathique, mais aussi vite oubliée après le générique de fin.
Note: 12/20