genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1976
durée: 1h45
l'histoire: Selon le Livre des Révélations, la confrontation finale entre le bien et le mal débutera avec la naissance du fils de Satan, sous sa forme humaine. Incapable d'annoncer à sa femme la mort tragique de leur nouveau-né, Robert Thorn décide de prendre comme fils un bébé orphelin, Damien. Mais lorsque l'enfant grandit, des événements étranges se produisent.
la critique d'Alice In Oliver:
Après l'immense succès du chef d'oeuvre horrifique de William Friedkin, L'Exorciste, réalisé en 1974, le cinéma d'épouvante connaît une nouvelle vague de films démoniaques. La Malédiction, de Richard Donner, appartient à cette catégorie. C'est sans aucun doute l'une des meilleures productions du genre, qui n'a pas à rougir de la comparaison avec le film de William Friedkin.
Pourtant, le scénario et l'intrigue restent assez simplistes. Attention, SPOILERS ! Robert Thorn (Gregory Peck) adopte un fils, Damien, et cache la vérité à sa femme. Les années passent et l'enfant grandit.
Mais très vite, des événements étranges se produisent. Cela commence par le suicide (par pendaison) de la nourrice de Damien.
L'enfant semble également protégé par un cabot sanguinaire, sans compter la soudaine apparition d'une nouvelle maîtresse de maison.
Alerté par un prêtre, puis, par un photographe, Robert Thorn doit se rendre à l'évidence: Damien est l'Antéchrist, donc, le fils de Satan.
Désormais, il doit commettre l'irréparable et tuer cette nouvelle menace pour la Terre, annonçant la future Apocalypse.
Mais la tâche ne sera pas aisée. En effet, une succession de meurtres horribles se produisent.
C'est aussi le gros point fort du film de Richard Donner: les séquences de meurtres ! Ceux qui ont le malheur de s'intéresser de trop près à Damien, meurent dans des conditions terribles.
Ensuite, Richard Donner a le mérite de se focaliser sur le mioche en question, son sourire narquois cachant un véritable petit démon !
Mais le plus intéressant reste la relation qui se noue entre Damien et ses parents adoptifs. C'est une relation basée sur le mensonge et le tabou, qui n'aura de cesse de se dégrader avec les années.
La situation deviendra de plus en plus tendue, créant un climat d'angoisse et de malaise dans la propriété de Robert Thorn.
Cette atmosphère malsaine est renforcée par une musique tétanisante, inspirant une certaine terreur à l'égard de Damien.
La Malédiction reste donc un excellent cru du genre horrifique et connaîtra deux suites, ainsi qu'un remake, évidemment inutile.
Note: 16.5/20