Le bonheur n'a aucune fermeté, aucune solidité ; et la différence avec la béatitude, c'est que tu n'as pas besoin de chercher : tu es comblé, en paix, et tout est égal. Ce n'est pas un jour oui et un autre non. C'est permanent avec parfois plus d'intensité. La béatitude n'est jamais séparée, elle ne dépend pas de l'extérieur. Tu peux tout perdre, tu peux tomber malade, mais la paix demeure.
Observez-vous, découvrez par vous-même comment vous fonctionnez, comment tout ce que vous percevez passe par l'écran de la mémoire, du conditionnement pour ensuite être projeté à l'extérieur. C'est ça nos préférences, croyances, bonheurs et malheurs. Aucun livre, aucun séminaire ni gourou, ne peut le faire pour vous.
Dans la béatitude, nous avons une énorme sensibilité qui est compassion pour tout ce qui existe. Vous vivez simplement sans projection. Peut-il y avoir un bonheur plus grand que la béatitude ?
Extrait de la revue 3ème Millénaire, n° 75.
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