F comme Friday... F comme François
Lafontaine joue du piano depuis l’âge de 10 ans, encouragé par son père machiniste, « un “trippeux” de musique » qui vendait les premiers démos de Karkwa à ses collègues de l’usine. « C’est mon fan numéro un, c’en est presque maladif, dit François. Je suis en train de vivre la vie dont il aurait rêvé. » Admis en jazz au cégep de Saint-Laurent, le claviériste change d’idée au bout d’un mois et décide de suivre des cours privés à l’Université de Montréal et de « pratiquer comme un malade » pendant une année. Peu après, il commence à sillonner les routes du Québec avec Kalembourg, un groupe de « pop juvénile » dont font partie tous les futurs membres de Karkwa.Ce qu’on dit de lui : « C’est un grand créatif, dit l’imprésario du groupe, Sandy Boutin. Ne lui demande pas de jouer une partition! La musique, lui, il la sent, il la vit intensément. »
Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)