L’art de rue a la côte. Non il ne s’agit en aucun cas d’une référence malheureuse à un groupe de rap marseillais tout aussi malheureux.
Ces dernières années, de nombreuses marques se sont emparées – ou ont en tout cas essayé – de la culture street. Du géant Nike à la Police Néo-Zélandaise (si si), passer par l’art urbain est devenu un atout pour toucher un public plus jeune, plus trendy, etc.
Ce n’est pas sans créer quelques soubresauts chez certains artistes, qui voient parfois d’un mauvais oeil leur art être récupéré par la publicité ou encore rentrer dans les musées et donc d’une certaine manière devenir « institutionnel ».
La police Néo_zélandaise s'inspire de Banksy pour sa campagne de recrutement
Cet art touche cependant un public de plus en plus large, en témoigne le succès de la récente exposition qui se tenait au Musem Of Contempory Art de Los Angeles, retrançant l’histoire du graffiti des années 70 à nos jours. Avec plus de 200 000 spectateurs, l’expostion a en effet décroché le record d’affluence du musée, jusque là détenu par Andy Warhol.
Parmi les artistes on trouvait André, Banksy, Keith Haring, Dan Murphy et beaucoup, beaucoup d'autres.
Ce succès est susceptible d’encourager les marques à adopter encore plus de démarches de marketing alternatif et artistique.
Et tant mieux ! L’essentiel étant que ces partis-pris soit sincère et en cohérence avec le territoire de marque, sans quoi elles risqueraient un beau retour de bâton.