C’est un modèle de société où l’omniprésente règlementation pénalise tout le monde.
Les nombreux règlements interprétés et appliqués par des fonctionnaires peu imaginatifs par obligation, en plus de coûter très cher, nuisent à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Cela explique, au moins en partie, la pauvreté relative des Québécois.
Malheureusement, ce n’est pas tout. Il existe aussi une panoplie de règlements dont on n’entend jamais parler, mais qui ne nous pénalisent pas moins pour autant.
Il y a quelques mois, l’Office national du tourisme japonais a fait tirer un voyage pour deux à Tokyo. Toutefois, les règlements de ce concours, commandité par Air Canada, précisaient que les Québécois ne pouvaient pas participer au tirage.
Suite à une plainte dénonçant l’exclusion des Québécois, l’Office du tourisme japonais a expliqué que le Québec avait été exclu pour la simple raison que la règlementation québécoise était trop compliquée et coûteuse.
Dans le paradis de l’interventionnisme, il faut un permis de la Régie des alcools et des jeux pour organiser un tirage au sort. Le permis coûte 10 % de la valeur des prix du tirage pour un concours provincial, 3 % pour un concours pan canadien et 0,5 % pour un concours international.
L’interventionnisme justifie les permis, les permis justifient les frais, les frais pénalisent les gens et nourrissent l’appétit insatiable de la bête.
Source : canoe.ca