Song of the Petalars
Saison 1, Episode 4 sur 26
Diffusion vo: Cartoon Network – 12 août 2011
Alors que les cosmocats continuent leur chemin en essayant d’éviter les lézards, ils rencontrent un peuple de la forêt, les Petalars, avec qui ils se lient d’amitié.
Un vrai scénariste, il n’y a que ça de vrai. J.M. DeMatteis est derrière ce magnifique épisode et c’est un vieux routard du scénario ayant signé certains des plus beaux arcs de Spiderman en comic dans les années 80 et 90 comme « La dernière chasse de Kraven ». Il a également participé au lancement du label Vertigo chez DC, a oeuvré sur la ligue de justice dans différentes incarnations, emportant au passage un Eisner Award (l’oscar ou le emmy des comics). Coté télé, il a écrit pour plusieurs séries animées ou live. Il sait donc écrire de bonnes histoires et connait le média, sa forme et ses exigeances.
Et il arrive à nous pondre en 20 minutes des personnages très touchants. Le peuple des Petalars est juste parfait et un excellent complément aux Cosmocats. Les deux espèces fonctionnent parfaitement ensemble, malgré la perception du temps totalement différente puisque pour les Petalars, un jour équivaut à une vie. Ils naissent, vivent et meurent en une journée. On sait d’avance quel destin attend Emmerick, le leader des Petalars et pourtant, je me suis énormément attaché à lui et sa mort m’a tiré une larme. L’ensemble de la scène de son départ est parfaitement interprété, filmé et animé, le tout soutenu par une musique parfaite.
L’épisode n’évite pas la petite morale du jour mais celle-ci se fait beaucoup plus discrête qu’à l’épisode précédent. Tout se déroule e nfait entre Lion-O (Starlion) et Emmerick. Ce dernier est jeune au début et reçoit l’influence de son ami Starlion qui va faire de lui un grand dirigeant qui va évoluer au delà de Starlion et ainsi l’influencer à son tour. On voit bien à quel point les personnes sont liées entre elles et s’influencent afin de devenir meilleur.
Mais le petit message passe aussi dans la quête. Elle est similaire pour les deux peuples nouvellement amis. Les uns cherchent le livre d’Omens, les autres leur terre d’origine, mais dans les cas, ce n’est qu’un mythe, une légende. Il n’y a aucune preuve que le voyage à une fin. Mais comme l’explique Emmerick, ce n’est pas la destination qui importe mais le voyage. C’est lui qui va offrir les épreuves permettant de devenir meilleur.
On reste tout de même dans un message assez simpliste mais l’épisode n’insiste pas trop dessus et rapidement, on se retrouve embarqué dans une scène féérique qui permet justement de digérer les leçons du jour. Et l’animation aide vraiment à créer ce coté magique des Petalars, que cela soit dans leur mort, dans leur départ ou un peu plus tôt, lors de l’attaque des lézards lorsqu’ils viennent en aide aux Cosmocats.
Et il arrive ensuite la scène de fin où les Cosmocats cessent de fuir et prennent leur destin en main. C’était une bonne idée à la base mais celle-ci les conduit à la mort inévitable, encerclés qu’ils sont par les nombreuses et terribles machines des lézards. Et là, paf, arrivée de super grande classe de Panthéro à bord du Tank Attack (ou Cosmo Tank, comme vous voulez). C’est vraiment une entrée splendide de très grande classe ! Panthero est donc dans la place et avec un moyen de locomotion et de défense. Et j’espère avec des indices pour avancer dans la quête du livre d’Omens !
Bref, 10/10
Parfaitement écrit, parfaitement animé, cet épisode est un vrai régal qui scotche au fauteuil du début à la fin.