C'est pourtant de l'avant qu'il s'agit d'aller. Si le soleil se cache encore, il fait pourtant particulièrement étouffant, et mes pauvres petits pieds dyshidrosés souffrent. Mais la Luère (L) est vite atteinte, en 45'. En chemin, quelques mûres bien sûr, quelques châtaignes qui prennent rendez-vous pour cet automne, quelques champignons également, et aussi, quelques coings paumés dans cet endroit peu fréquenté cependant que fort fréquentable. Quelques vététistes, plus tard dans la journée, tout de même...
Après la Luère, direction le Malval (M) via Saint-Bonnet-le-Froid, qui porte un bien joli nom, à la hauteur du lieu. Un magnifique château fait face à un panorama de son acabit, sur la vallée de la Brévenne. Derrière la route, en retrouvant le chemin, une petite tour (T), une tourette ? au pied de laquelle je m'installe pour lire quelques chapitres d'un écrivain dont on peut se demander s'il est frapper du syndrome tant le gros Léon fait preuve d'une férocité qui doit confiner à l'insulte dans l'esprit des victimes.
La phrase du jour :
Il n'y a pas de bête aussi nue que l'homme et ce devrait être un lieu commun d'affirmer que les riches sont de mauvais pauvres. (p. 266)
Je reprends ma route pour aller manger sur quelques rochers du bois du Barthélémy, hélas habités de quelques ouvrières d'une gigantesque fourmilière voisine. Plus tard, le nom "Combe Fusil" (C) m'intrigue et je détourne ma route, pour tomber sur une petite ferme sympathique. Chemin faisant, j'observe poules, oies, chevaux et en oublie que je m'étais dévié de mon itinéraire. Arrivé à "Combe Fusil parking", je me réveille pour constater que je suis bon pour remonter le dernier kilomètre que je viens de descendre... Le chemin de Vaugneray retrouvé, la promenade se termine en espionnant, depuis un bois dévasté par les bûcherons, le vallon sur la gauche parsemé de hameaux qui dominent le village.
Voilà, 2h13 minutes pour ces presque 15 km. Le parcours :
Crêtes au-dessus de Vaugneray