Ce qu'il vaut mieux éviter dans les cosmétiques - 1ère partie

Publié le 19 août 2011 par Redacweb @redacweb

Voici un petit tour d’horizon des composés chimiques qu’il vaut mieux éviter dans les cosmétiques. Pour chacun d’entre eux, vous trouverez un petit descriptif (nom chimique, rôle, dans quels produits…) ainsi les risques encourus et les dangers de ces composés. Commençons par les plus connus.

Les parabènes


Ce sont des conservateurs très utilisés par les industriels (antibactérien et antifongique). On les retrouve dans les cosmétiques non bio, les produits pharmaceutiques, les aliments ou les boissons (additifs E214 à E219 ayant pour noms : méthylparabène ou 4-hydrobenzoate de méthyle, éthylparabène ou 4-hydrobenzoate d’éthyle, propylparabène ou 4-hydrobenzoate de propyle et isopropylparabène, butylparabène, isobutylparabène et benzylparabène). Ils sont présents dans un très grand nombre de shampoings, crèmes, mousses à raser, gels douche, vernis, laque, dentifrice… Des recherches sont en cours car le parabène est suspecté de diminuer la fertilité de l’homme et il serait cancérigène. Le parabène passe à travers la peau. Des études montrent que le méthylparabène, dans les proportions dans lequel on le trouve dans les cosmétiques, accélère le vieillissement de la peau ainsi que les dommages de l’ADN causés par le soleil. Les parabènes déclenchent des allergies.

Les silicones


Ce sont des substances synthétiques dérivées du silicium : ce sont des huiles ou des cires. Les silicones sont en autres utilisées dans les shampoings, démélants, soins des cheveux, rouge à lèvres et maquillage en général, crèmes protectrices, parfums... On les retrouve sous les noms de Dimethicone, Cetyl dimethicone copolyol, Phenyl trimethicone, Stearyl dimethicone. Les silicones améliorent la texture et le toucher permettant des effets brillants, glissants, moins gras.Non biodégradables, ces substances étouffent le cuir chevelu et bouchent les pores de la peau mais elles sont surtout très polluantes.

Les sels d’aluminium (aluminium chloride, aluminium chlorhydrate)


On les retrouve dans les anti-transpirants. Les sels d’aluminium resserrent les pores de la peau diminuant ainsi les sécrétions de sueurs. Les sels d’aluminium se comportent quasiment comme l’œstrogène.
Ils peuvent entrainer des réactions inflammatoires et une utilisation répétée peut endommager les glandes sudoripares. En effet les sels d’aluminium de synthèse bouchent les pores. Ils pénètrent dans le corps et sont capables de se fixer sur certains organes. Les sels d’aluminium sont souvent accusés d’augmenter les risques de cancer du sein pourtant aucune étude sérieuse n’a prouvé son implication.

Les phtalates


Les phtalates peuvent servir d’agent fixateur ou de liant pour éviter au vernis à ongle de craquer par exemple. On les trouve dans bon nombre de cosmétiques.
Les phtalates sont quand à eux cancérigènes. Ce sont des perturbateurs endocriniens et ont des effets nocifs sur le foie et les reins.

EDTA (Ethylène-Diamino-Tetra-Acetate)


C’est un agent chélateur que l'on retrouve dans de nombreux produits de beauté. Il évite que le produit ne fermente sous l’action des bactéries.
Il a la capacité de se fixer sur les métaux lourds et n’est pas biodégradable. On le retrouve donc de plus en plus dans l’eau. Aucune étude à ce jour n’a été menée afin de connaître l’impact de cette pollution grandissante.