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Sur le même thème Réchauffement climatique : pourquoi il est urgent de lutter contre le déforestation Déforestation : rejoignez la "Tribu des Planteurs" ! Lutte contre la déforestation : le sujet brûlant de Cancun Alors que de récentes études montrent le recul de la forêt amazonienne, les manifestations se multiplient dans le monde pour protéger l'écosystème le plus riche de la planète. A Paris, un rassemblement est organisé ce samedi 20 août afin de protester contre la construction du barrage de Belo Monte.
Une étude de l'Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) réalisée grâce à des données satellitaires provisoires montre que la déforestation de l'Amazonie a augmenté de 15% dans les douze derniers mois. De juillet 2010 à juillet 2011, la forêt amazonienne a ainsi vu disparaître 2.654 km2 de sa végétation, tout particulièrement dans les Etats du Mato Grosso (centre-ouest) et du Para (nord).
Des faits qui donnent raison aux manifestants, de plus en plus nombreux au Brésil et en Bolivie, qui se mobilisent pour sauvegarder le " poumon de la planète ". En effet, depuis quelques semaines, les peuples indigènes d'Amazonie organisent des marches appelant à l'arrêt de la destruction de la forêt.
Mais la mobilisation ne s'arrête pas aux frontières sud-américaines. Avec l'appui de l'ONG Movimento Xingu Vivo Para Sempre, le chef indigène Raoni a mis en place une journée mondiale contre le projet de barrage de Belo Monte. En France, la manifestation se tiendra le 20 août prochain devant la Grande Arche, esplanade de la défense, de 15h à 18h.
Pourquoi un tel regain de mobilisation ?
D'abord, parce que le Sénat brésilien s'apprête à adopter une loi qui affaiblirait la protection de l'Amazonie. Dans les jours qui viennent des marches auront lieu dans tout le pays afin de pousser la présidente Dilma Rousseff à opposer son véto aux modifications du code forestier.
Ensuite, parce que le gouvernement bolivien a donné le feu vert à un projet de route traversant un parc National et un territoire indigène Isiboro Secure (Tipnis) d'un million d'hectares, où vivent plus de 50.000 individus. La route menace aussi un écosystème abritant un millier d'espèces animales et plus de 2.500 espèces végétales. Malgré ses discours souvent pro-indigènes et teintés d'écologie, Evo Morales semble cette fois-ci décidé à approuver le projet.
Afin de dénoncer la démobilisation des gouvernements, L'ONG américaine Avaaz a lancé une pétition en ligne, qui a déjà recueilli plus de 800.000 signatures. Selon cette organisation de mobilisation via Internet, 79% des Brésiliens souhaitent le veto du gouvernement. Les chiffres de la pétition mondiale pourraient figurer sur des banderoles en tête des cortèges pour la protection de l'Amazonie.
Pour rejoindre le mouvement : www.avaaz.org
Alicia Muñoz