Ce mois d'août restera marqué par une très forte volatilité sur les marchés financiers avec une baisse spectaculaire des principaux indices mondiaux. La crise de confiance est totale. La crainte d'une nouvelle récession aux Etats-Unis et en Europe refait surface. Hier on a appris que l'indice de la banque centrale mesurant l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (Nord-Est) s'est effondré pour s'établir à -30,7 en août, niveau le plus faible depuis mars 2009, quand les Etats-Unis étaient encore en récession...De son côté, le marché interbancaire se grippe, ce qui est un signe de défiance. Pour autant, je ne crois pas au scénario "double dip". La croissance des pays en développement reste forte. Le Japon, après le choc du 11 mars, va repartir au troisième trimestre et devrait connaître un quatrième trimestre plus dynamique encore. La seule bonne nouvelle du moment nous vient du pétrole dont les prix ont fortement baissé grâce à cette crainte sur l'économie mondiale. Les opérateurs anticipent une baisse de la demande et, fort logiquement, les prix baissent. Hier, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre a terminé à 82,38 dollars, en baisse de 5,20 dollars (5,9%) par rapport à la veille. Good news sur le front de l'inflation et pour le portefeuille des ménages très impacté par les prix du pétrole.