genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 1983
durée: 1h20
l'histoire: Deux enfants, Peter et Angela, font du bateau avec leur père sur un lac. Un hors bord vient les percuter de plein fouet. Huit ans plus tard, Angela vit désormais chez sa tante et son cousin Ricky. Tous les deux partent pour un camp de vacances où Angela provoque l'énervement des autres femmes. Bientôt, des meurtres affreux se produisent dans le camp.
la critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, les succès du premier Halloween et de Vendredi 13 engendrent un genre qui va donner naissance à de nombreux slashers, très inspirés par les spectres de Michael Myers et de Jason Voorhees.
Sleepaway Camp, en français, Massacre au Camp d'été, réalisé par Richard Hiltzik en 1983, est de ceux-là.
En l'occurrence, Sleepaway Camp est surtout influencé par le premier Vendredi 13.
A tel point que Massacre au Camp d'été reprend tous les éléments du célèbre slasher. Tout d'abord, l'action de cette série B se situe aux alentours d'un lac étrange, dans lequel ont eu lieu quelques disparitions inexpliquées.
Angela fait partie de ceux qui ont un rapport étroit avec ce fameux lac, puisqu'elle a vu son père mourir dans les eaux profondes.
Bien des années plus tard, largement marquée par cette tragédie, Angela a évidemment un comportement peu sociable.
Elle est également la risée de ses camarades. Or, tous ceux qui se moquent d'elles sont assassinés par un tueur mystérieux. Tout ces crimes ont un rapport avec le passé de la jeune femme.
Je n'en dis pas plus... En sachant que le scénario tient également sur une ligne. Pourtant, malgré les apparences et un budget fauché, Sleepaway Camp est souvent considéré parmi les références du genre slasher, certains fans aveugles évoquant même un film culte.
Force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose et que l'on s'ennuie poliment devant ce film d'horreur, qui doit probablement sa réputation à sa dernière demie heure. Une fin il est vrai réussie, tendue et efficace qui sauve cette péloche horrifique du gros navet.
Cependant, on est bien loin de la qualité d'un Halloween ou d'un Vendredi 13. A réserver aux invétérés du genre.
Note: 09/20