J'aimerais vraiment qu'un psychiatre m'explique comment un humain peut avoir l'idée de blesser, de torturer, de s'acharner sur un pauvre animal. Et comment ce même humain peut supporter les hurlements de cette pauvre petite bête.
J'aimerais aussi qu'un juge m'explique pourquoi ces personnes s'en sortent toujours sans rien ou avec une micro-amende, comme vous pouvez le voir sur le site de la SPA qui référence des crimes commis contre des animaux et les "sentences" correspondantes.
J'entends la réponse de beaucoup de personnes : "ce n'est qu'un animal."
Je devine l'attitude de beaucoup : détourner le regard des photos, cesser de lire le récit de ces tortures car c'est insoutenable.
Oui, c'est insoutenable mais il faut lire, regarder et se battre pour que cela n'arrive plus!
Quand vous voyez, quand vous apprenez qu'une telle chose s'est passée, signalez-le aux associations de protection des animaux, à la police, au tribunal et insistez, insistez pour que ces monstres soient punis.
J'ai conservé le terme "humains" pour parler des malades. Il y a quelques années j'aurais dit qu'il ne méritaient pas ce nom mais les humains sont les seuls animaux à commettre de pareilles horreurs en toute conscience.
Avant de vous copier les deux articles sur le chaton Gloria et ce qu'elle a subi, je vous note deux-trois citations qui me tiennent à coeur :
" La question n'est pas : peuvent ils parler? Ni peuvent ils penser? Mais peuvent ils souffrir?" George Bernard Shaw
"On mesure la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités." Gandhi
"De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme." NICOLAS BOILEAU
"Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires." BORIS CYRULNIK
"La nature a créé des différences, l'homme en a fait des inégalités."
Voici les deux articles sur Gloria parus dans l'Union, journal de Champagne-Ardennes :
Un chaton torturé par des jeunes
Publié le jeudi 11 août 2011 à 11H00 - Vu 38727 fois
Le chaton baptisé Gloria a été opéré de l'œil droit et de l'estomac.
CHATEAU-THIERRY (Aisne) Aiguille dans le cou, œil sorti de l'orbite, vis dans l'estomac, os dévié. C'est l'enfer qu'a vécu Gloria, un chaton des Vaucrises.
ILS JOUAIENT au ballon de foot. C'était un après-midi aux Vaucrises. Sauf, qu'à la place du ballon, ce jour-là, c'était un chaton, que les 4 à 5 jeunes s'envoyaient du bout du pied. Un chaton tricolore d'environ deux mois. Quand une habitante du quartier les a vus faire, elle a extirpé l'animal des pieds de ses bourreaux. Elle a appelé le refuge de la Picoterie. Lequel l'a renvoyé vers l'association castelle Chats sans toi. Ni une, ni deux, Marguette Ledeuil, la présidente s'est aussitôt déplacée pour voir le félin. Ce qu'elle voit alors relève du cauchemar : l'œil droit du chaton est ressorti de l'orbite, il pendouille lamentablement. L'animal boite. Des moustaches ont été coupées ou… brûlées. Deux dents sont cassées. Il reste prostré.
Deux opérations
Direction le vétérinaire des Chesneaux avec qui l'association œuvre régulièrement. Le praticien décidera de l'opérer sans tarder. Résultat : énucléation. Une radio de la patte arrière droite confirme un os déplacé. « Probablement suite aux coups », indique Françoise, membre de l'association. Recueillie par Nathalie, une autre « nounou » pour chats, la petite bête choyée et câlinée, tente de reprendre des forces mais peine à manger. « Elle vomissait du sang et ça sentait la ferraille et le gasoil. » En la caressant, elle trouvera une aiguille de 3 cm plantée dans la peau du cou. Retour à la case vétérinaire. Nouvelle radio.
Que découvre t-on dans l'estomac ? « Un clou et des vis. Quelques-unes mesuraient 6,5 cm ! Elle n'a pas pu les avaler toute seule ! s'exclame Françoise. On a dû lui faire ingurgiter avec de l'huile de moteur. » On peine à imaginer la scène. « Cette petite chatte a été torturée par des pervers ! Si elle n'avait pas été récupérée, elle serait morte dans d'atroces souffrances, les vis lui auraient perforé l'estomac. » Nathalie a les larmes aux yeux. Françoise se dit « écœurée et révoltée » : « On n'a pas le droit de faire ça à un animal. Comment pouvait-il se défendre face à 5 tortionnaires ? »
Plainte
L'association va donc porter plainte au commissariat. Pour glaner le maximum d'informations, elle lance un appel à témoins (si quelqu'un se remémore un fait marquant, contacter le 03.23.83.39.58). « Car les mauvais traitements à animaux sont passibles de 30 000 euros d'amende et 2 ans d'emprisonnement », rappelle l'association.
En attendant, le chaton baptisé Gloria se remet tout doucement de ses deux opérations. Une troisième sera nécessaire pour remettre l'os de la patte. Nathalie lui mitonne du poulet agrémenté de carottes. Elle nettoie sa plaie, lui administre des anti-douleurs et anti-diarréhéïques. Et surtout, elle lui prodigue des tonnes de câlins. Gloria a réappris à ronronner. Elle se lave aussi. C'est bon signe paraît-il. Ça veut dire que la minette reprend des forces. Gloria revient de loin.
Gloria reprend du poil de la bête!
Publié le jeudi 18 août 2011 à 10H44 - Vu 2296 fois
Mardi, le vétérinaire a retiré les fils à l'œil droit de Gloria.
CHATEAU-THIERRY (Aisne) Le sort de Gloria, ce chaton martyrisé aux Vaucrises, a ému et choqué de nombreux lecteurs qui réclament de ses nouvelles. Nous l'avons vue hier matin.
QUE devient Gloria, ce chaton martyrisé aux Vaucrises et recueilli par l'association Chats sans toi il y a une semaine maintenant ? Les lecteurs, émus et choqués par son calvaire (notre édition du 11 août), sont nombreux à réclamer de ses nouvelles. Eh bien, pour l'avoir revue hier matin, je peux vous dire qu'elle est en bien meilleure forme qu'il y a huit jours. Elle gambade et n'hésite pas à jouer avec d'autres chatons. « Elle s'arrondit et pèse maintenant 1,550 kilo. Elle mange toujours en petites quantités, commence à grignoter de la pâtée pour chats, mais se fatigue vite », indique Nathalie, sa « nounou », qui l'inonde de câlins. Le vétérinaire lui a retiré les fils de l'œil droit mardi : « Ça cicatrise bien », dit-il.
En revanche, le praticien a détecté un problème à l'autre œil. Sa pupille ne se dilate pas et l'empêche donc de voir la nuit. « Il nous est conseillé de consulter un ophtalmo pour voir ce qu'il en est », précise Nathalie qui a également repéré deux croûtes sur son flanc gauche. Le vétérinaire a rasé les poils à cet endroit et deux anciens trous sont apparus. La chair a-t-elle été percée avec les clous retrouvés dans son estomac ? Rien ne permet de le dire. Mais les trous sont suspicieux.
Plainte déposée
En attendant, l'association a aussi porté plainte au commissariat pour maltraitance. « Nous avons été très bien reçus, je pense que ça va bouger », estime Marguette Ledeuil, la présidente. De son côté, la police a pris l'affaire au sérieux, même si à ce jour personne n'a été interpellé : « J'ai confié l'enquête à une inspectrice toute dévouée à la cause animale. Si elle recueille le moindre élément, je peux vous dire qu'elle va l'exploiter et que ceux qui ont fait ça auront des comptes à rendre », déclare le commandant Louis Vitone.
La présidente de Chats sans toi a vu des noms circuler sur Facebook. Elle en a informé l'enquêtrice. L'appel à témoins est bien entendu toujours valable. De son côté, la municipalité, qui a aussi été « submergée d'appels », s'insurge contre ces pratiques : « Les auteurs méritent d'être sévèrement punis », déclare le maire, Jacques Krabal. Il dit aussi « soutenir » les associations d'aide aux animaux (ndlr : elle donne chaque année 1 150 euros de subventions pour la cause animale) et rappelle que « c'est tout de même un acte isolé ».
Néanmoins, il a demandé aux agents de surveillance de la voie publique qui patrouillent dans toute la ville de glaner des informations sur cette sordide affaire.
Espérons maintenant que toute cette mobilisation portera ses fruits.
Et comme par hasard, trois jours après la publication du premier article, d'autres cinglés ont brûlé une pauvre chatte :
Une chatte brûlée vive
Publié le mercredi 17 août 2011 à 10H39 - Vu 10058 fois
La jeune chatte a été brûlée sur l'ensemble du corps.
SOISSONS (Aisne) Lundi soir, une vétérinaire a recueilli une chatte, qui venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin. « Elle devrait s'en sortir », pronostique la praticienne.
EN accueillant malheureusement très souvent des bêtes martyrisées, cette vétérinaire soissonnaise imaginait avoir « tout vu » en matière de cruauté envers les animaux. Mais la jeune chatte que les sapeurs-pompiers lui ont amenée, lundi soir, l'a encore plus horrifiée.
C'est un badaud qui, avant-hier, a alerté les secours. Une jeune chatte venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin.
Il semble que le femelle, âgée de moins d'un an et qui aurait prochainement mis au monde six chatons, ait subi un traitement qui dépasse l'entendement.
« Apparemment, les jeunes, qui ont fait ça, ont répandu, sur le sol, un produit inflammable et attiré la chatte avec de la nourriture, puis ont mis le feu », raconte la vétérinaire.
Sous perfusion
« Tout le poil a brûlé. Les ongles ont fondu, je n'ai jamais vu ça ! C'est prémédité et vicieux, témoigne la praticienne. Malgré son état, les sapeurs-pompiers ont réussi à l'attraper avec l'aide de la personne qui les avait appelés. »
La pauvre minette a été mise sous perfusion et enduite de Biafine pour calmer la douleur générée par les brûlures.
« Un animal, ça ne se plaint pas quand ça a mal », explique la vétérinaire, dont l'un des objectifs a, prioritairement, été de faire en sorte que « ça cicatrise rapidement au niveau des paupières. En théorie, elle devrait s'en sortir. »
Une plainte déposée ?
En l'absence de propriétaire identifié, c'est la mairie qui devrait prendre en charge les soins qui ont été prodigués à la chatte. De la même façon, c'est la Ville qui serait habilitée à porter plainte, s'agissant d'un animal errant.
Le calvaire vécu par la jeune chatte au parc Saint-Crépin - qui va sans doute la rendre très méfiante vis-à-vis des êtres humains - intervient quelques jours seulement après le martyr subi par un chaton à Château-Thierry. Des gosses avaient fait ingurgiter au petit animal des vis et des clous, en plus des nombreux coups portés.
Les mauvais traitements à animaux sont passibles de 30 000 euros d'amende et de 2 ans d'emprisonnement.
PS : Je propose une récompense à celui/celle/ceux qui fera/feront arrêter ces cinglés et un bon bonus s'ils subissent les mêmes traitements qu'ils ont infligé à ces chats.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 20 avril à 14:45
Ils devrait avoir honte de ce qu'ils on fait.gros bisou et calin a Gloria.