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La crise, les préoccupations écologiques et le souci croissant de préserver les identités locales ont indirectement ouvert le chemin à un nouveau tourisme à visage humain. L'authenticité a pris le pas sur la rapidité. Le local sur l'international. Aujourd'hui, la tendance ne serait plus à la course aux musées mais à l'art de profiter et de partager le quotidien des populations locales.
Pour le portail d'éco-tourisme Klikandgo, le slow voyage permet ainsi " redécouvrir le plaisir de vivre avec plus de tranquillité et se donner du temps pour apprécier les moments de bonheur simple. "
Voilà qui est poétique. Ca donnerait presque envie... Mais concrètement, quel est le rapport avec le développement durable ?
Privilégier les transports durables
Pour les adeptes, le premier principe du slow-voyage est de prendre son temps et donc, de privilégiez les destinations proches et les moyens de transport moins polluants tels que le train, le vélo, le cheval, le bateau... Traverser l'Europe d'Est en Ouest en train ou encore monter dans le célébrissime Transsibérien sont des voyages de plus en plus prisés. D'autres disciples du "slow travel" explorent leur région à vélo ou à cheval. En Angleterre, on assiste au phénomène des "staycations", condensé de "stay" (rester) et de "vacations" (vacances), qui marque ironiquement le plaisir que peut procurer la sédentarité.
Un autre moyen de transport emblématique du "slow tourisme" est le bateau, qui pourrait, à terme, remplacer l'avion. Pour Loïc Mathieu, le co-fondateur de la première agence de slow-voyage en France, "Il est important de proposer ces alternatives qui permettent de profiter du paysage et de voir plus de choses qu'en prennant l'avion." Terra Mundi propose ainsi des croisières, mais pas n'importe lesquelles puisqu'il s'agit de petites embarcations, de 20 à 40 cabines. Mais l'agence propose également des destinations lointaines telle que l'Australie. "Cela reste difficile de se passer de l'avion. Mais la plupart de nos clients sont conscients que nous offrons une alternative au tourisme de masse" se défend l'agence.
L'art de se fondre dans le paysage
Le second précepte du slow voyage consiste à s'immerger le plus possible dans la culture du lieu visité. Mais attention, bain culturel ne signifie pas bain de foule ! "Il est fondamental de proposer des lieux authentiques, moins touristiques. Nous privilégions les circuits moins connus, les hôtels avec un nombre de chambres limité, des guides locaux" explique Loïc Mathieu.
Le slow voyage, c'est donc aussi découvrir une destination sous un angle nouveau, en s'intéressant davantage aux habitudes des populations locales. "Travailler avec de petites structures nous permet de privilégier les conseils et la disponibilité des prestataires. Le touriste peut découvrir tel petit restaurant ou marché que seuls les locaux connaissent " résume le co-fondateur de Terra Mundi.
Que l'on soit plutôt circuit organisé ou weekend en liberté, ces nouveaux prestataires de voyages au ralenti ne manquent pas d'imagination. On se laisserait bien tenter par cette philosophie...
Pour plus de renseignements :
- www.klikango.com
Alicia Muñoz