Genre: aventures, action
Année: 1977
Durée: 1H35
L'histoire: Passant les conseils de la scientifique Rachel Bedford, le capitaine Nolan décide de tuer un épaulard. Une chasse à la mort s'engage alors.
La critique d'Alice In Oliver:
Le succès des Dents de la mer, de Steven Spielberg, a inspiré d'autres réalisateurs en matière de monstres aquatiques.
C'est donc au tour de Orca, réalisé par Michael Anderson en 1977, de faire ses preuves. Toutefois, il serait un peu maladroit de résumer Orca à un nouveau Dents de la mer. Premièrement, il n'est pas question d'un requin mais d'un épaulard, qui a décidé de prendre sa revanche sur le capitaine Nolan (Richard Harris).
Attention, SPOILERS ! En effet, ce dernier est responsable de la mort de la femelle, un meurtre sanglant et impressionnant, qui se déroulera sous les yeux de la créature sous-marine. Certes, le scénario peut paraître un peu idiot mais Michael Anderson parvient à rendre son film crédible via quelques notions scientifiques sur le mammifère. On apprend alors que l'orque est un animal très intelligent.
C'est aussi un mammifère fidèle qui ne connaît qu'un seule femmelle durant son existence.
La mort de sa "compagne" constitue donc une perte douloureuse qu'il va falloir faire payer au capitaine. A partir de là, c'est une véritable chasse à la mort qui s'engage.
Et l'orque vengeur ne plaisante pas.
Il tuera plusieurs personnes proches du capitaine Nolan. Clairement, l'épaulard défie le marin en combat singulier.
Ainsi, avec Orca, Michael Anderson oppose l'homme à la nature, l'homme étant réduit ici à un être cruel, meurtrier et dans la toute puissance.
En vérité, c'est l'épaulaurd de service qui apparaît comme un être défendant son territoire et son ancienne famille. Enfin, le film d'Anderson n'a pas si mal vieilli malgré ses 34 ans au compteur.
Bref, un très bon film d'aventure qui contient tout de même quelques séquences violentes et impressionnantes.
Note: 14.5/20