Forcément, il y avait foule. Cumul de week-end du 15 août avec temps pisseux, que veux-tu que le baignassout’ fasse puisqu’il ne peut pas faire plage ? Sur Oléron, le baignassout’, c’est le touriste. Il se baigne et il dépense ses sous. Il est surtout nombreux, je sais de quoi je parle, je fais partie de la troupe. Et donc, une des balades classiques par temps de flotte, c’est le phare de Chassiron, tout au nord de l’île ; ce n’est pas un hasard si la boutique de souvenirs s’appelle « Au touriste » :
Habitués à l’île hors saison, jurant, mais un peu tard, que nous n’y mettrions plus jamais les pieds lors de ce type de week-end férié estival, nous avons dirigé nos pompes, de flaque en flaque, vers la falaise. La falaise, ou ce qu’il en reste. L’érosion abat un boulot d’enfer, obligeant les services publics à reculer chaque année les barrières de protection, mais ne pouvant plus rien pour les arbres :
Et puis, un peu à l’écart, lorsque le touriste commence à se faire rare, seul sur sa plage, le pêcheur, tranquille :