Apres la tache sur la moquette, voici celle du tapie
Publié le 18 août 2011 par Popote67
Décidément les patrons successifs du FMI n’arrêtent pas d’arroser le sol !
Après l’affaire de la moquette souillée par DSK, voici donc celle de Lagarde souillée par le Tapie ! !
Aujourd’hui donc, la CJR (Cour de Justice de la République) pointe des « anomalies et irrégularités » dans l’affaire
Lagarde / Tapie.
La CJR justifie ainsi l’ouverture d’une enquête sur la bonne Chrichhhtine pour « complicité de faux » et complicité de
détournement de fonds publics ». Y a pas à dire, c’est quand même très clinquant sur une carte de visite ! !
Mais pourquoi avoir ouvert une enquête contre cette grande dame de la finances ?
Dans ses motivations datées du 4 août, révélées Mediapart, la commission des requêtes de la CJR écrit : "Le processus qui
a conduit [...] à la condamnation du CDR [Consortium de Réalisation, structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, NDLR] au paiement de sommes élevées à la charge des finances
publiques comporte de nombreuses anomalies et irrégularités". Bin tu m’étonnes !
L'ex-sinistre de l'Economie pas très économe, "paraît avoir personnellement concouru aux faits, notamment en donnant des
instructions de vote aux représentants de l'Etat dans le conseil d'administration de l'EPFR [Etablissement public de financement et de restructuration, gérant le soutien financier de l'Etat au
CDR, NDLR], voire au président de cet établissement public en sa qualité de membre du conseil d'administration du CDR", conclue-t-elle.
En juillet 2008, un tribunal arbitral avait condamné le CDR à verser à Nanard 285 millions d'euros d'indemnités (400
millions avec les intérêts ! ! !) afin de régler le litige qui l'opposait à au Lion de la finance, le Crédit Lyonnais, au sujet de la vente d'Adidas en 1993.
"Après compensation avec diverses créances, (le CDR) aurait versé un montant net de 304 millions d'euros" Juste par pure
sympathie pour Nanard évidemment !
Une véritable aubaine pour Tapie dont les chances de gagner en justice "étaient à tout le moins sérieusement compromises
par l'arrêt de cassation" d'octobre 2006, estiment-ils.
Le 18 mai 2007, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Economie et ancien avocat de Tapie (comme on se retrouve ! !),
décide néanmoins de recourir à un arbitrage. Et ce "malgré l'opposition manifestée à plusieurs reprises (...) par le directeur général de l'agence des participations de l'Etat", notent encore les
hauts magistrats.
Une opposition qu'il réaffirmera dans une note à Christine Lagarde, qui a succédé à Jean-Louis Borloo le 18 juin 2007.
Celle-ci "déconseillait au ministre de s'engager dans la voie d'un arbitrage, qui n'était justifié ni du point de vue de l'Etat ni du point de vue du CDR, et pourrait être considéré comme une
forme de concession inconditionnelle et sans contrepartie faite à la partie adverse".
Le 10 octobre 2007, Lagarde a cependant donné l'instruction d'accepter l'arbitrage. L'ex-président de l'organisme
chapeautant le Consortium de réalisation (CDR) a affirmé vendredi 5 août au "Monde" avoir reçu en 2007 la "consigne claire" de l'ancienne sinistre des Finances Christine Lagarde d'aller à
l'arbitrage.
Mediapart estime qu'"il revient maintenant à la commission d'instruction, composée de trois magistrats indépendants,
d'instruire le cas Christine Lagarde, et d'interroger l'actuelle directrice générale du FMI, soit sous le statut de mis en examen ou de témoin assisté."
Chrichhhtine Lagarde a toujours nié vouloir avantager Bernard Tapie. "Est-ce que vous croyez que j'ai une tête à être
copine avec Bernard Tapie ?
Ce sera à CJR de le démontrer maintenant ! !