Sortie spécialement pour acheter les livres de la Rentrée, soigneusement triés et relevés sur ma liste pendant toute la semaine, je retourne chez moi avec trois titres différents.
Sortir, entrer, rentrer, retourner dans les librairies et les bibliothèques de mon "territoire", voilà ce que sera mon rythme de vie préférée jusqu'à novembre. Je le sais d'avance. C'est comme ça chaque année et puisque ça me plaît, pourquoi en changerais-je? ( là, je réponds à la petite voix intérieure horripilante qui passe son temps à critiquer mes actes!)
Voici donc les trois livres à ajouter à ma PAL en cours de relevé, ce que je n'ai jamais osé faire jusqu'ici.
Delphine de Vigan: Rien ne s'oppose à la nuit (JCLattès)
Vu chez Clara hier + vu sur la table des nouveautés juste à l'entrée du magasin et voilà l'acheteuse addict qui resurgit, incapable de résister aux tentations! Malgré tout c'est bien pour celui-là que je suis sortie.
"La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreuxhypothèses et commentaires. Les gens quej'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd' hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence."
Howard Jacobson: La question Finkler (Man Booker Prize)Vu chez Keisha et Cuné,"Julian Treslove et Sam Finkler se connaissent depuis l’enfance, Libor Sevcik est leur ancien prof d’histoire. Au fil des ans, la vie les a séparés sans qu’ils se perdent tout à fait de vue. La mort des épouses de Finkler et de Libor va les réunir de nouveau ; Treslove, veuf honoraire, passe quelques heures délicieusement pénibles avec ses deux amis, à se rappeler le passé. Or, ce soir-là, en rentrant chez lui le cœur lourd, il est victime d’une banale agression qu’il passera des jours à décortiquer. Peu à peu, une certitude s’impose à lui : on l’a pris pour un juif. Et s’il l’était vraiment? " Enfin, pouvais-je résister à ma chouchou qui me déçoit
Bon, il n'a que 151 pages : je devrais pouvoir le finir dans la journée. Irving attendra un peu!