Pour tout vous dire, je me suis forcée à lire ce roman. Mais je n’ai vraiment pas pu le finir. Au bout de la 150° page, j’ai dit STOP, je ne peux plus. Continuer ainsi pour finir un bouquin de 1000 pages. Non. Pourtant, j’ai toujours dans l’optique de donner sa chance à un auteur. Je continue toujours et finis mes lectures même si elles ne me plaisent pas pour tenter de donner un avis positif sur tout le négatif.
Mais là, non, c’est illisible, incompréhensible. Comme je le disais on aurait dit une mauvaise traduction de Google. Des phrases sans queue ni tête. De nombreux dialogues, en soi, cela ne serait pas gênant, si la ponctuation était bien mise et si cela ne sautait pas du coq à l’âne de cette façon. Bien sûr, les personnages ne pensent qu’à eux. Même en dialoguant, ils coupent la parole aux autres. Mais il n’y a aucune suite tangible. L’écriture est vraiment trop chaotique.
Et pourtant JR de William Gaddis est annoncé comme un chef d’oeuvre, le meilleur roman de l’auteur. Permettez moi d’en douter. Si celui là est un chef d’oeuvre, je n’ose même pas imaginer ce que peuvent donner les autres.
JR est le second roman de l’auteur et a été publié en 1975. Il a été récompensé du National Book Award. Ce roman est donc réédité cette année.
Ah oui, l’auteur s’interroge sur la société contemporaine et sur le pouvoir de l’argent.
Si je me réfère à la préface de ce bouquin que je vais donc commenter, il est indiqué que William Gaddis est un célèbre écrivain (ce que je veux bien croire) et qu’il fait des pavés énormes (JR en est la preuve puisqu’il fait 1 000 pages). On ne sait jamais qui parle (exact et c’en est même soûlant, pour ne pas dire un autre mot). Ensuite, on en apprend un peu plus sur l’histoire de JR, jeune garçon de 11 ans qui veut faire fortune et qui sera aidé très tôt par deux personnages puisqu’il n’est pas majeur. Il nous est indiqué que les dialogues se chevauchent, s’entrecoupent, s’envolent dans tous les sens (c’est vrai, j’en ai même perdu mon appétit de lire). A ce qu’il parait, pour lire ce roman, il faut suivre le mode d’emploi fourni par Gaddis lui-même, soit se laisser prendre par ce flot de paroles, d’intrigues, d’absurdité, sans chercher à comprendre. Le roman serait lu, cela se passerait peut-être mieux. Mais à la lecture, franchement, c’est horrible.
Je souhaiterais que quelqu’un fournisse une bonne critique de ce livre.
Lu dans le cadre du Jury Littéraire de la FNAC.
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éC’est vraiment intrigant quand on sait qu’un roman (comme celui-ci par exemple) a eu une reconnaissance pour ses qualités!!!!!Je ne l’ai pas lu mais j’ai eu le même sentiment en lisant « Quelque chose à cacher » de Barbéris, impossible d’aller au-delà des 50 pages. Je crois bien t’en avoir parlé….
Dis, peut-être qu’il y a eu un BUG au moment de l’impression du bouquin!!!!
Héhé
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