8MM 2: Perversions Fatales

genre: thriller, érotique (interdit aux - 16 ans)
année: 2005
durée: 1h45

l'histoire: Une affaire de meurtre en Hongrie révèle à un couple victime d'un maître-chanteur, l'existence de liens entre l'ambassade américaine de ce pays et le milieu de la pornographie.

la critique d'Alice In Oliver:

Pour tout nanardeur qui se respecte, la vision de certains navets est un excercice difficile et périlleux, la faute à des films terriblement ennuyeux, le but étant de rester jusqu'au bout sans bazarder sa télé ou claquer sa télécommande. 
A la base, le premier 8 mm est un film plutôt violent et choquant, mais néanmoins de qualité. On pouvait alors légitimement se demander l'intérêt d'une suite, donc intitulée 8 mm 2: perversions fatales.
On ne retrouve donc aucun acteur du premier opus. Et on comprend mieux pourquoi. 8 mm 2 met donc à l'épreuve un jeune couple, à la recherche de nouvelles expériences sexuelles.

Une femme fait donc plaisir à son futur époux en acceptant de coucher avec lui et avec une autre femme. Mais suite à cette petite partie de jambes en l'air, le couple reçoit des photos de cette nuit mouvementée.
Un mystérieux maître-chanteur se fait menaçant et commence à exercer une pression de plus en plus gênante. Si le couple ne veut pas que leurs photos soient révélées à leur employeur, ils doivent payer une forte somme d'argent.

Pour le reste, rien de bien passionnant. Le couple enquête, ce qui les amène en Hongrie, précisément dans la capitale, à Budapest, et dans le milieu de la pornographie. Ce qui semble justifier tous un tas de scènes érotiques de seconde zone, l'histoire étant tout de même sans intérêt et des plus ennuyeuses.

Bref, on se croirait dans un mauvais téléfilm, à peine digne d'une troisième partie de soirée sur M6. Et la révélation finale, à savoir quel est le visage du maître-chanteur, est plutôt décevante. On finirait presque par regretter Basic Instinct 2 (j'exagère beaucoup...) !

Note: 0/20
Note naveteuse:17/20