Une performance hypnotique, qui a renvoyé dans leur amertume les détracteurs de la musique électronique. Bien regroupés en section rythmique, les UR, menés par un Mike Banks moins taciturne qu’on aime à le dire, ont laissé à leur bassiste William Pope et sa six-cordes le soin de faire vibrer les échines, se gardant la gestion des montées de MDMA.
Pour donner une suite à ce concert mémorable, les Underground Resistance ont eu la bonne idée de regrouper leurs quinze années d’expériences élecroniques. On y retrouve ce qui fait la touche du collectif du Michigan, un son froid avec des basses filtrées à l’essentiel, des beats minimalistes, des clavier futuristes et des montées assassines, doublé d’une vraie conscience politique et d’une philosophie manichéenne (Chaos & Order) qu’ils expliquent plutôt bien dans cette vidéo .
La sélection revient jusqu’en 1991 avec Sometimes I feel Like, le dancefloor-killer Jupiter jazz et remonte toute une décennie de tubes techno en passant bien sûr par l’incontournable Transition.