Ce qui est bien avec les vacances au Portugal, c'est que parfois les films y sortent plus tôt. Comme celui-là, qui est sorti la semaine dernière et que je suis allée voir avant-hier *_*
Titre : Captain America - The First Avenger
Réalisé par : Joe Johnston
Avec : Chris Evans, Hayley Atwell, Hugo Weaving, Tommy Lee Jones...
Résumé : Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.
Pour être franche, Captain America n'a jamais été mon héros Marvel préféré. Les ailes sur son casque et son costume m'ont toujours fait un peu peur. Je lui ai toujours préféré le spandex noir et jaune des mutants, et les toiles d'araignées. Pourtant, au moment où j'écris je regrette fort de ne pas avoir un Album ou un Forbidden Planet pour rattraper ce retard.
Parce qu'il faut dire ce qui est Captain America est bon. Très bon. Excellent même. Sans aucun doute l'un des meilleurs Marvels de ces dernières années.
Le film pourrait se découper en deux parties: l'avant Cap' et l'après Cap' (En précisant que pour moi, il ne devient vraiment Cap', qu'après la libération des soldats en Italie) Laquelle est mieux ? L'avant Cap' je dirais, l'après Cap' ne servant de galerie qu'à une suite de scènes semblables, avec bien sur Cap' vainqueur à chaque fois. L'avant Cap' est bien plus belle, plus subtile avec ce Steve Rogers au cœur aussi grand que sa taille est petite, qui n'abandonne jamais la partie, et qui veut aller tâter du nazi lui aussi... pas parce qu'il veut être un héros - ça ne l'intéresse pas - mais parce qu'il ne voit pas pourquoi lui devrait rester sur la touche pendant que d'autres vont risquer leur vie. Steve est un jeune homme courageux, qui ne fuit jamais et toujours prêt à aider les autres – même si cela veut dire se jeter sur une grenade pour éviter que l'explosion ne blesse tout le monde.
L'un des points forts de Captain America, est qu'avant d'être un film de « super-héros », il est surtout un film de « héros ». La scène où Steve devient un objet de propagande et se voit attribué le joli nom de Captain America et le costume qui va avec, est l'une des plus emblématiques, qui sous ses airs de grosse farce montre non seulement l'état d'esprit de l'Amérique de l'époque, mais aussi ce qu'un homme est prêt à faire pour son pays. De plus, même lorsque le sérum fait son effet, et que Steve devient plus grand, le film ne devient pas un film d'action, enchaînant les scènes pleines d'effets spéciaux dans le seul but de montrer les nouvelles capacités de Cap' – dans l'avant Cap, ça équivaut à une très bonne scène de poursuite dans la rue, dans l'après Cap' par contre, il y en a bien plus mais là encore, on revient vite aux personnages.
Personnages qui sont d'ailleurs des plus estimés, avec pour chacun des acteurs de prestige. Chris Evans en tête bien sur, qui arrive à être aussi touchant en Steve Rogers qu'en Cap'. Hayley Atwell, quant à elle confirme tout le bien que je pense d'elle depuis longtemps : sa Peggy est vraiment fabuleuse, elle a énormément de charme et de classe, c'est une femme forte qui a ses principes, et son histoire avec Cap' est l'une des plus belles du genre, tout en finesse. Dominic Cooper joue Howard Stark, sorte de savant fou, qui en plus de bien porter la moustache , aime autant la fondue que piloter des avions (et aussi le papa de Tony Stark, et une chose est sûre : tel père, tel fils ! ) Hugo Weaving lui, joue bien les psychopathes qui voudraient être Hitler à la place d'Hitler – de plus, le rouge lui va bien au teint.
Captain America est, comme l'indique le sous-titre, le premier des Avengers. On pourrait donc s'attendre à toute une histoire autour de ces Avengers, un peu dans la veine de Iron Man 2. Et bonne nouvelle : il n'en est rien. Il n'est fait référence au groupe d'élite qu'à la fin (fin qui ne me plaît guère, mais nécessaire à la suite) (et une référence à Thor)(enfin, c'est plutôt Odin, et aucun rapport direct avec le dieu au marteau) Le scénariste a pris le parti de raconter l'histoire de Steve Rogers, devenu Captain America en gardant le contexte historique : 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale, mais sans pour autant mettre cet aspect en avant. Là où par exemple X-Men : First Class a vraiment ancré son histoire pendant la guerre froide, avec les images d'archives et tout, Captain America se contente de l'effleurer, mentionnant ici et là Hitler, préférant un méchant fictif Hydra, et un nouveau homme à abattre, Red Skull, son « dirigeant ».
En bref, Captain America est vraiment un film à voir (et revoir). Que vous soyez ou non amateurs de super-héros, vous apprécierez sans aucun doute ce nouveau Marvel. Son casting étoilé, et sa réalisation soignée en font un des meilleurs du genre, et pour ne rien gâcher, le film ne manque pas d'humour - essentiellement lorsque Stark Sr est dans le coin – et certaines scènes et répliques risquent de vite devenir cultes.
Il sort mercredi en France, courrez-y ! Que ce soit pour vous protéger de la pluie, que de la canicule (ah non, ça c'est ici... 36°C, ça chauffe!)