Saison estivale : la Vienne tire son épingle du jeu Malgré une météo presque "automnale" parfois, la Vienne s'en est sortie,
en juillet, boostée par la fréquentation en hausse de ses sites couverts. La Planète des crocodiles a vu sa fréquentation augmenter de 7,50 %.
Il faudra attendre encore pour dresser un bilan chiffré de l'activité touristique dans la Vienne mais d'ores-et-déjà la saison 2011 restera dans les mémoires comme l'été pourri de la décennie ! Surtout dans celles des propriétaires de campings et des gérants de plan d'eau ou bases de loisirs. Juillet a été dur pour la quasi-totalité des structures de plein air même si certaines sont néanmoins parvenues à maintenir un certain niveau d'activités. Exemple à Moncontour: la base du Grand Magné, gérée depuis mars 2010 par la société Terre de France, a pu compter sur la présence de saisonniers (cueillette des melons) et dans le Châtelleraudais, aux Petites Minaudières à Saint-Sauveur, sur celle des curistes.
"Les sites touristiques couverts ont fait le plein"
Néanmoins, le département s'en est de même mieux sorti que d'autres. « Les sites touristiques couverts ont fait le plein en juillet. Le Vieux Cormenier a enregistré une hausse de 9% du nombre de visiteurs! C'est de l'ordre de 7,5% pour la Planète des crocodiles et de 18% pour l'abbaye de Saint-Savin », analyse Hugues Lallemand, directeur au Comité départemental du tourisme. La diversité de l'offre y est pour beaucoup, selon lui.
Le chiffre des 4,5 millions de visiteurs accueillis dans la Vienne en 2010, sera-t-il atteint cette année, voire dépassé ? A voir.
A savoir. Futuroscope : + 7% en juillet. Du côté de Chasseneuil, la tendance qui se dégage avant tout bilan chiffré est plutôt encourageante, selon Dominique Hummel, président du directoire. « Le Futuroscope a enregistré en juillet une hausse de 7% de son chiffre d'affaires. Nous avons constaté que les estivants étaient plus nombreux à faire des excursions. » Pour août, en revanche, il ne fait pas preuve du même optimisme. « La croissance sera moins forte. On note une désaffection pour la destination Atlantique. A force d'entendre qu'il y faisait mauvais, un tiers des touristes a changé sa destination au détriment du sud Atlantique. Il est clair qu'il y aura moins de monde, moins d'excursions. L'effet de la météo est donc très contrasté cet été.
Le chiffre
20. C’est en pourcentage la baisse de visiteurs enregistrée par la Maison du Tourisme en juillet. Cette indication est toutefois compensée, pour le directeur du Comité départemental du tourisme, par une hausse du chiffre d’affaires notamment sur les produits du terroir. « L’explication pour moi est simple, quand il fait un sale temps, un petit “ gueuleton ” remonte le moral. » Dans les différentes boutiques des sites touristiques ou parcs animaliers, les touristes ont également acheté. « On jugule nos peurs en se faisant de petits plaisirs, analyse-t-il, c’est une soupape de sécurité.