Genre: drame historique (interdit aux - 12ans)
année: 2007
durée: 2H05
l'histoire: Jeune médecin écossais, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda pour venir en aide à la population. Peu après son arrivée, il rencontre le nouveau leader du pays, Amin Dada. Séduit par le nouveau chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel et devient le confident du dictateur. Mais très vite, il est le témoin d'enlèvements et d'assassinats.
La critique d'Alice In Oliver:
Pour son rôle dans le Dernier Roi d'Ecosse, Forest Whitaker a reçu le Golden Globe du meilleur acteur.
Dans ce drame, l'acteur incarne Idin Amin Dada, un dictateur tristement célèbre pour ses nombreux massacres dans son pays, l'Ouganda.
Pourtant, Forest Whitaker retranscrit parfaitement la complexité de ce personnage. Pour cela, le réalisateur, Kevin McDonald, se concentre sur l'histoire d'un journaliste écossais, Nicholas Garrigan, qui débarque dans le pays pour venir en aide à la population.
Pour les habitants du pays, Amin Dada représente un nouvel espoir d'autant plus que l'homme se veut très proche de son peuple.
Il apparaît alors comme un être protecteur et une sorte de père, capable de redresser son pays. Dans un premier temps, sa personnalité séduit et fascine le journaliste.
Mieux encore, Amin Dada lui donne l'image d'un homme sympathique, amusant, blagueur et concerné par les problèmes de son peuple.
Mais très vite, Nicholas Garrigan va découvrir l'autre facette du dictateur. La seconde partie du film est tout le contraire de la première.
Le journaliste commence à comprendre qui est réellement Amin Dada. Ce dernier envoie ses troupes militaires massacrer et décimer des villages entiers.
La vérité ? Idi Amin Dada est fou mais il est également dangereux.
Le Dernier Roi d'Ecosse dénonce alors les atrocités commises par le dictateur. Forest Whitaker passe d'un individu blagueur et sympathique à un être cruel, à la personnalité maniaque et psychopathe.
En dehors de cela, le film montre également un personnage totalement immature et incapable de diriger un pays.
Le journaliste comprend qu'il a tout intérêt à partir. Ce sera la dernière partie du film. Kevin McDonald signe donc un film coup de poing.
Certaines séquences sont particulièrement violentes et dérangeantes. Comment ne pas évoquer les scènes de tortures et de massacres dans les villages africains ? En résulte un drame dénonciateur, éprouvant, souvent sanglant mais nécessaire pour le Travail de Mémoire.
Note: 16/20