Lors d'un discours devant les électeurs d'Iowa prononcé le 15 août, Rick Perry, Gouverneur du Texas, candidat à l'investiture républicaine pour les présidentielles, s'en est pris à Ben Bernanke, Président de la Réserve fédérale des États-Unis (FED), en raison de sa politique de "planche à billets" ("facilités quantitatives" dans la novlangue de l'oligarchie financière).
Rick Perry a donc déclaré: "si ce type imprime davantage de billets d'ici l'élection, je ne sais pas ce que vous autres ferraient de lui dans l'Iowa, mais nous le traiterions assez mal chez nous au Texas. Créer plus de monnaie pour influer sur la politique en ce moment particulier de l'histoire américaine serait en quelque sorte perfide ou traître à mon sens".
Critiques des Démocrates et des Républicains
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a répliqué le lendemain : "quand on est candidat à la présidence, il faut faire attention à ce qu'on dit, car les mots ont plus d'impact. Nous prenons très au sérieux l'indépendance de la banque centrale».
Du côté républicain, le principal conseiller et stratège politique de George W. Bush (ancien gouverneur du Texas puis président des États-Unis, a également critiqué Rick Perry : "accuser Bernanke d'être un traître à son pays - la trahison est un crime passible de la peine de mort - et lui dire qu'il va être traité d'une bien sale manière s'il se rend dans le Texas, ce n'était pas présidentiel et c'était inutile" (voir cette vidéo de Fox News).