On pourrait supposer que les normes de qualité de l’eau, et la volonté des industries pharmaceutiques de ne pas gâcher des produits pharmaceutiques onéreux, seraient suffisants pour ne pas retrouver de déchets des industries pharmaceutiques dans les eaux usées, puis dans les rivières mais il n'en est rien... Une suite d’études prouve en effet le contraire. Tout commence en 2009, à Hyderabad en Inde, quand des chercheurs ont découvert un niveau très élevé d’ingrédients pharmaceutiques dans l’eau d’une rivière dans laquelle des usines pharmaceutiques déversaient leurs déchets. La même année, une découverte similaire est faite près de New-York.Et maintenant, les premières preuves d’un problème similaire apparaissent en France, dans la Dore, rivière située dans le Puy-de-Dôme. Contrairement à ce que beaucoup de gens supposent, il n’existe en fait aucune loi en Inde, aux USA ou dans l’Union Européenne pour réglementer le rejet de déchets pharmaceutiques dans l’environnement aquatique.L’étude qui a été réalisée en France a étudié une population de goujons, dans une rivière à Vertolaye (63) près d’une usine pharmaceutique de la multinationale Sanofi, produisant des composants stéroïdes. En aval de l’usine, plus de 60% des poissons possédaient à la fois les caractéristiques mâle et femelle, alors que le mélange inter-sexe ne représente que 5 % en amont de l’usine.Ce problème d’anormalités sexuelles chez les goujons, non seulement empêche les poissons de se reproduire, mais engendre aussi des problèmes similaires chez les autres espèces. De plus, une réduction de la population de poisson pourrait avoir des répercutions très graves pour l’écosystème de la rivière.
Les déchets des industries pharmaceutiques contaminent nos rivières
Publié le 17 août 2011 par BiofamilyOn pourrait supposer que les normes de qualité de l’eau, et la volonté des industries pharmaceutiques de ne pas gâcher des produits pharmaceutiques onéreux, seraient suffisants pour ne pas retrouver de déchets des industries pharmaceutiques dans les eaux usées, puis dans les rivières mais il n'en est rien... Une suite d’études prouve en effet le contraire. Tout commence en 2009, à Hyderabad en Inde, quand des chercheurs ont découvert un niveau très élevé d’ingrédients pharmaceutiques dans l’eau d’une rivière dans laquelle des usines pharmaceutiques déversaient leurs déchets. La même année, une découverte similaire est faite près de New-York.Et maintenant, les premières preuves d’un problème similaire apparaissent en France, dans la Dore, rivière située dans le Puy-de-Dôme. Contrairement à ce que beaucoup de gens supposent, il n’existe en fait aucune loi en Inde, aux USA ou dans l’Union Européenne pour réglementer le rejet de déchets pharmaceutiques dans l’environnement aquatique.L’étude qui a été réalisée en France a étudié une population de goujons, dans une rivière à Vertolaye (63) près d’une usine pharmaceutique de la multinationale Sanofi, produisant des composants stéroïdes. En aval de l’usine, plus de 60% des poissons possédaient à la fois les caractéristiques mâle et femelle, alors que le mélange inter-sexe ne représente que 5 % en amont de l’usine.Ce problème d’anormalités sexuelles chez les goujons, non seulement empêche les poissons de se reproduire, mais engendre aussi des problèmes similaires chez les autres espèces. De plus, une réduction de la population de poisson pourrait avoir des répercutions très graves pour l’écosystème de la rivière.