Citoyens !
Fashionably Marketing, entité respectée du marketing du luxe, de la mode et de la beauté, a sorti 5 exemples de bonnes pratiques entre marques de luxe / beauté et blogueurs. Partant du principe que les dispositifs devaient être réinventés, au vu d’une certaine fatigue entre les équipes marketing et les blogueurs, voici la sélection de FM ainsi que les explications inspirantes
1. Coach
Coach a lancé une collection capsule l’année dernière avec 15 blogueurs. Les objets désignés ont trouvé un certain écho dans la presse et pour certains talents, des deals ont été signés avec d’autres distributeurs. Une façon d’utiliser la puissance de création de férus de tendances ; et pour la marque de se positionner comme tremplin plutôt que comme simple émetteur.
2. Club Monaco
La marque a développé un des programmes les plus complets. D’abord “the Brown’s Blogger Series avec Shop 24” où des blogueuses UK reconnues donnaient des conseils de style par session dans les magasins Browns (Londres).Pour le lancement de son site de e-commerce Shopbop, la marque a invité une centaine d’influenceurs à un “Tweetup” générant de l’attention soutenue au moment du lancement. Afin de maintenir l’attention, la blogueuse Jennine Jacob tient un blog sur le denim, affilié à la boutique. Club Monaco a aussi lancé sa plate-forme d’inspirations “Culture Club”, à travers un dispositif impliquant les blogueurs à produire une série de contenus photos. 1500 appareils additionnels étaient distribués aussi dans les rues de New York dans des quartiers choisis afin de générer du drive to naturel.
4. DKNY
DKNY agit là aussi comme tremplin d’opportunités. Bagsnob a pu designer une série de sacs à mainsb ; chaque semaine, DKNY interviewe des blogueuses pour exprimer les tendances qui comptent. En réactif, la marque essaie de trouver des projets plus personnalisés en répondant aux propositions de séries d’influenceurs.
5. MAC Cosmetics
MAC, avait envoyé 9 blogueuses à Toronto pour aider à finaliser une ligne de cosmétiques, désormais disponibles depuis quelques jours.
En résumé :
- des expériences exclusives et à géométrie variables en fonction du public d’influenceurs visé: certains sont utilisés comme propulseurs, d’autres comme co-créateurs
- des expériences mêlant offline et online, où le “offline” sert à lancer du “online”
- une capacité à utiliser les passions et les talents : écriture et photographie, ainsi que la capacité à exprimer un avis. Nothing more
- des programmes qui s’étoffent entre approches réactives (mettre à disposition des solutions à des propositions de consommateurs avertis) et anticipés (un dispositif clairement défini depuis le début dans une approche stratégique annuelle)
- des programmes où les marques n’endorsent plus des influenceurs mais où ce sont les blogueuses elles mêmes qui jouent le rôle de “sponsors”
Comme on le voit, on en est encore à la préhistoire de ce que le marketing peut faire sur les relations entre influenceurs et marques. De jolies perspectives à venir. De quoi décomplexer nos dispositifs