Bonsoir à tous;
Quand le jour faisait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplaçait celle du soleil »,
les femmes algéroises se réunissaient entre elles. Là, autour d’une table basse garnie de thé et de douceurs, la doyenne leur contait des histoires de djinns, de califes et de princesses. Puis,
tandis que se répandaient les parfums de sept encens différents, on se livrait au jeu de la Bouqala, un rituel poétique permettant de prédire l’avenir. Chaque femme, tout en formulant secrètement
un vœu ou une question, jetait un bijou personnel dans une poterie - une bouqala - remplie de l’eau de sept sources. Et l’on couvrait la Bouqala avec la chéchia d’une jeune fille.
La doyenne récitait alors un court poème de 4 à 6 vers, puisé dans le patrimoine oral, ou inspiré par l’instant. Une vierge retirait un bijou au hasard. Seule la femme au bijou était concernée
par le poème et le cercle attentif des dames s’efforçait d’interpréter le présage de bonne ou mauvaise augure.
Je dedie cette bouquala à toutes mes lectrices!!!
"Fal ya
felfèl
ya fateh laqfèl
jib lakhbar aâla flène min ay mkane
aâla rabâa arkane!
"Fal ya felfèl
Bismillah bdit wa 3la annabi salit
.ou had el bouqala nuite
.. 3okdou ya el bnate w ssem3ou el fal w atiwna twelwila
لوكان نعرف السعود ينغرس بالعود نغرس ستين عود من عودي واذا السعد منك يامسعود ياسقام السعود سقملي سعدي
Louken naâaref assâaoud yanghress bi el âaoud, naghrass satin âaoudmen âaoudi, wa ida assaâad mannek ya
massâaoud ya saguem assâaoud, saggamli saâadi
Si je savais que la chance se plantait avec une tige, j’aurais planté 60 tiges et si la chance est de toi, bon dieu, toi qui donne la chance, je vous prie de m’arranger et me donner ma
chance
Bonne soirée
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Amicalement,
Nibele