mardi 16 août 2011
C’est ma seule vraie belle découverte de cette quinzaine et pourtant j’en ai vu des films : « Des hommes et des dieux » m’a captivé, j’ai été amusé par le dernier Harry Potter bien plus énergique que le précédent (bon, ils ont cédé à la mode du 3D qui n’apporte ici pas grand-chose à part de me faire mal aux yeux) mais durant ces deux semaines, je me suis pas mal embêté devant le petit et le grand écran. Il fallait un film japonais pour me sauver.
Le film commence sans parole, on voit des artisans à l’œuvre, un cortège dans la campagne, puis cela démarre un peu comme un documentaire. Shigeki a perdu sa femme il y a trente-trois ans, Machiko qui s’occupe de lui dans une maison de retraite a perdu son jeune enfant, ils vont se retrouver, se contrer, se supporter pour arriver enfin dans la forêt afin de faire le deuil de leur deuil.
Les scènes dans la forêt sont très belles mais j’ai surtout retenu la poursuite entre les deux acteurs principaux au milieu des plantations de thé (du moins je crois que c’est du thé), ces longues langues vertes au milieu de la campagne, c’est superbe (on les voit sur l’affiche du film).