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Les cinq pays riverains de la mer Caspienne ont signé la semaine dernière de nouveaux engagements visant à renforcer la lutte contre le déversement d'hydrocarbures et à améliorer la surveillance des potentielles sources de pollution dans la région.
La mer Caspienne est le plus grand espace d'eau fermé du monde et permet à plus de 15 millions d'habitants de survivre sur ses côtes. En raison de son isolement depuis des milliers d'années, cette mer abrite une exceptionnelle biodiversité.
Sous l'égide du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et à l'occasion de la troisième réunion de la Conférence des Parties (COP 3) de la Convention de Téhéran, les représentants gouvernementaux de la République d'Azerbaïdjan, de la République islamique d'Iran, de la Fédération de Russie, de la République du Kazakhstan et du Turkménistan ont signé deux nouveaux protocole afin de protéger la mer Caspienne.
Ces cinq Etats, tous voisins de la mer Caspienne, ont d'abord décidé du Protocole relatif à la préparation régionale à la lutte et à la coopération contre les incidents dus à la pollution pétrolière. "Ce protocole marque une étape historique dans la protection de l'environnement de la zone", a estimé le PNUE dans un communiqué. Une fois ratifié par les parties à la Convention de Téhéran, il permettra la mise en place d'un système d'intervention d'urgence pour faire face aux éventuelles marées noires.
Le second Protocole vise à introduire des règles communes aux pays signataires qui permettront d'évaluer l'impact de l'exploitation pétrolière sur l'environnement local.
La mer Caspienne, du fait de ses importants gisements en pétroleet en gaz, éveille en effet l'appétit de nombreuses compagnies d'exploitation. Au cours des deux dernières décennies, cette étendue d'eau salée est donc devenue de plus en plus exposée aux risques de pollution provenant de l'exploration pétrolière et gazière, ainsi que de leur exploitation et de leur transport. Pour se faire une idée, le PNUE précise que le transport de pétrole ou de produits pétroliers entraîne chaque année près de 10.000 trajets de bâteaux.
A.M